Chers amis et paroissiens de Saint-Jean-des-Deux-Moulins
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« Comme des étoiles » |
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33° dimanche du temps ordinaire — 17 novembre 2024. Année B
Ni Jésus ni le prophète Daniel ne cherchent à nous faire peur quand ils évoquent les bouleversements cosmiques qui accompagneront la fin des temps. Leur parole est d’abord une parole d’espérance destinée à nous aider à être vigilants et attentifs à notre avenir et à nous en sentir responsables. Nous ne devrions pas avoir peur mais au contraire nous devrions désirer ce temps où le Fils de l’Homme viendra dans la gloire du Ciel, temps que nous appelons de nos prières en chaque eucharistie quand nous disons « Nous attendons Ta venue dans la gloire ».
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« Deux petits sous » |
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32° dimanche du temps ordinaire — 10 novembre 2024. Année B
Au Temple de Jérusalem, Jésus observe ceux qui apportent leur contribution et sans doute s’amuse-t-il de la vanité de certains riches qui se donnent en spectacle en versant avec ostentation de grosses sommes au trésor. C’est à qui donnera le plus et suscitera le plus l’admiration ! Et alors que tout le monde n’a d’yeux que pour ces généreux donateurs, Jésus, lui, voit ce que personne ne remarque : une pauvre veuve qui donne deux piécettes. Offrande dérisoire mais qui, aux yeux de Dieu, surpasse toutes les autres : « Amen, je vous le dis, cette pauvre veuve a mis dans le Trésor plus que tous les autres, car tous ont pris de leur superflu, mais elle a pris de son indigence. »
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« Tous saints ! » |
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Toussaint & 31° dimanche du temps ordinaire — 1er novembre 2024. Année B
La Toussaint n’est pas le jour des morts (ne confondons pas avec le 2 novembre !) mais le jour des vivants, celui où nous célébrons ceux qui sont plus vivants que les vivants, l’Eglise du Ciel. Nous ne commémorons pas le souvenir de ceux qui ne sont plus mais nous contemplons à travers les saints l’avenir radieux et victorieux auquel nous sommes appelés.
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« Pèlerins sur la terre » |
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29° & 30° dimanche du temps ordinaire — 20 octobre 2024. Année B
Chacun de nous est un voyageur sur la terre : « Je ne suis devant toi, Seigneur, qu’un hôte de passage, un pèlerin comme mes pères » dit le psaume 38. A Saint-Jean-des-Deux-Moulins, certains l’expérimenteront davantage et plus concrètement cette semaine puisque, ce dimanche, une vingtaine de paroissiens partent en pèlerinage pour Rome et Assise.
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« Rendez-vous manqué » |
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28° dimanche du temps ordinaire — 13 octobre 2024. Année B
Tout commençait si bien. La rencontre idéale ! Voilà un homme plein de zèle qui se précipite vers Jésus, tombe à ses genoux, l’appelle « bon Maître » et lui pose la seule question vraiment importante : « Que faut-il faire pour avoir la vie éternelle ? »
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« Ce que Dieu a uni… » |
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27° dimanche du temps ordinaire — 6 octobre 2024. Année B
L’Evangile ne place-t-il pas parfois la barre un peu trop haut ? Dimanche dernier, Jésus disait : « Si ton œil te fait tomber, arrache-le ! Mieux vaut pour toi entrer borgne dans la vie éternelle qu’aller dans la géhenne avec tes deux yeux… » Cette semaine, la même rigueur s’applique à la question du mariage.
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« Un simple verre d’eau » |
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26° dimanche du temps ordinaire — 29 septembre 2024. Année B
Dimanche dernier, Jésus invitait ses disciples à ne pas rechercher la première place mais la dernière, celle du serviteur. Aujourd’hui, il les invite à être un peu moins jaloux de leurs privilèges d’apôtre. Quand Jean déclare : « Maître, nous avons vu quelqu’un expulser les démons en ton nom et nous l’en avons empêché car il n’est pas de ceux qui nous suivent », il les recadre. « Ne l’empêchez pas…Qui n’est pas contre nous est pour nous ».
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« La dernière place » |
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25° dimanche du temps ordinaire — 22 septembre 2024. Année B
Il y a dans l’Evangile des vérités qui sont tellement difficiles à admettre que Jésus est obligé de les répéter plusieurs fois. Quand il annonce à ses apôtres qu’il sera livré aux mains des hommes puis tué avant de ressusciter, il se heurte à un mur. Les apôtres ne veulent pas comprendre : eux qui marchent à sa suite ne veulent pas le suivre sur ce terrain-là.
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« Qui suis-je ? » |
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24° dimanche du temps ordinaire — 15 septembre 2024. Année B
La rentrée est souvent le temps des bonnes résolutions, celles que l’on ne tient jamais… mais aussi celles que l’on finit par réaliser ! Alors ne nous décourageons pas : quelle sera cette résolution, petite ou grande, qui nous aidera à devenir meilleurs ?
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« Effata ! » |
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23° dimanche du temps ordinaire — 08 septembre 2024. Année B
Alors que nous commençons une nouvelle année pastorale, l’Evangile nous invite à nous ouvrir à la nouveauté du Christ. Jésus, parti en terre païenne, aux « périphéries », montre que personne n’est exclu de son message, qui est destiné au contraire à tous les hommes et pas seulement à Israël : Tyr, Sidon et les villes grecques de la Décapole doivent avoir accès elles aussi à l’annonce de la Bonne Nouvelle et au salut.
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« C’est reparti ! » |
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22° dimanche du temps ordinaire — 01 septembre 2024. Année B
L’été n’est pas encore fini et certains d’entre nous sont encore en vacances… mais pour notre paroisse, ce 1er septembre marque bien la rentrée, le début d’une nouvelle année pastorale. Abordons-la avec confiance et ardeur, dans la grâce des commencements.
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« Me voici ! » |
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13° dimanche du temps ordinaire — 30 juin 2024. Année B
Ce samedi 28 juin, en la solennité de saint Pierre et saint Paul, six jeunes gens âgés de 28 à 32 ans seront ordonnés prêtres à l’église St Sulpice.
Ils ont entendu l’appel de Dieu et ont voulu y répondre. Malgré les difficultés du temps, ils ont tenu bon, renonçant au mariage et parfois à une brillante carrière (quatre d’entre eux sont ingénieurs). Mais ces renoncements ne les empêchent pas d’être joyeux et rayonnants. Le choix de Dieu, aux deux sens de l’expression – Dieu les a choisis et ils ont choisi Dieu – les rend heureux et donne sens à leur vie.
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« Passons sur l’autre rive ! » |
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12° dimanche du temps ordinaire — 23 juin 2024. Année B
Quand Jésus invite ses disciples à passer sur l’autre rive, dans l’Evangile de Marc, ceux-ci ne se doutent pas de ce qui les attend. Car la traversée à laquelle il les appelle ne sera pas un simple déplacement géographique d’une rive à l’autre du lac de Tibériade mais une épreuve spirituelle dans laquelle ils auront à dépasser leurs peurs, à affronter la mort et le silence apparent de Dieu et à découvrir qui est vraiment le Christ.
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« Une petite graine » |
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11° dimanche du temps ordinaire — 16 juin 2024. Année B
Un prophète qui décrirait le paradis en termes trop précis et réalistes nous paraîtrait naïf et ses propos seraient vite datés. Pour parler du Royaume, Jésus préfère un langage plus poétique, qui n’enferme pas les choses dans des concepts définis, mais qui suggère et aide à entrer dans le mystère. C’est le langage des paraboles : « Par de nombreuses paraboles, Jésus leur annonçait la Parole, dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre ; il ne leur disait rien sans parabole. »
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« Voici ma mère et mes frères » |
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10° dimanche du temps ordinaire — 09 juin 2024. Année B
La mission du Christ dans l’Evangile se heurte à bien des obstacles. Jésus est assailli de toutes parts : ses adversaires l’accusent de guérir les hommes par la puissance du démon. Même la foule, tellement avide de l’entendre, le presse et l’empêche de se nourrir. Jusqu’à ses proches qui cherchent à se saisir de lui pour le soustraire à une telle pression en disant : « il a perdu la tête ! »
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« Ceci est mon Corps » |
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St Sacrement du Corps et du Sang du Christ — 02 juin 2024. Année B
Chaque dimanche, à l’Eucharistie, nous entendons ces paroles de Jésus : Ceci est mon corps… ceci est mon sang. C’est le cœur de la messe, ce sacrifice du Christ accompli une fois pour toutes mais qui s’actualise en chaque eucharistie. Chaque semaine, nous sommes ainsi invités à entrer davantage dans ce mystère et à nous l’approprier.
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« Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit » |
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Sainte Trinité — 26 mai 2024. Année B
Quoi de plus difficile à comprendre que la Trinité, ce mystère d’un seul Dieu en trois personnes ? C’est pourtant le cœur de notre foi. Dieu est en lui-même don, relation, amour. Echange total entre un Père et un Fils, amour qui se donne et se reçoit et qui est, en Dieu, comme un souffle qu’on peut appeler l’Esprit Saint.
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« Pentecôte » |
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Pentecôte — 19 mai 2024. Année B
Des trois personnes de la Trinité, l’Esprit Saint est sans doute la plus difficile à cerner. Même s’il est présent depuis le commencement de la Bible (Au commencement Dieu créa le ciel et la terre… et l’Esprit de Dieu planait sur les eaux) jusqu’aux derniers versets de l’Apocalypse (l’Esprit et l’Epouse disent : Viens !), l’Esprit Saint reste très discret et semble échapper à toute représentation. Il est comme le vent : « il souffle où il veut et tu entends sa voix mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va ! » (Jn 3, 8).
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« Pourquoi restez-vous là à regarder le ciel ? » |
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Ascension du Seigneur — 09 mai 2024. Année B
L’Ascension vient clore la mission du Christ parmi les hommes : venu dans notre humanité, le Christ retourne au Père en nous ouvrant le chemin du Ciel. Dans l’évangile, ce mystère est présenté comme le prolongement direct de la Résurrection et c’est presque dans un même mouvement que Jésus se relève d’entre les morts puis s’élève en Dieu.
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« Le grand amour » |
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6ème Dimanche de Pâques — 05 mai 2024. Année B
Dieu est amour. Tout amour vrai vient de Dieu. Tel est l’enseignement ultime que nous donne saint Jean dans son Evangile et dans ses lettres. Il dessine ainsi le vrai visage de Dieu : non pas un juge qui guette nos faux pas et nous attend au tournant ou un Dieu qui multiplierait les commandements pour faire de nous des serviteurs soumis, mais un Dieu qui nous demande d’aimer, comme lui nous aime : « Je ne vous appelle plus serviteurs, dit le Christ à ses disciples, mais je vous appelle mes amis. »
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« Je suis la Vigne et vous êtes les sarments » |
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5ème Dimanche de Pâques — 28 avril 2024. Année B
Comment dire avec des mots humains le lien invisible qui nous relie à Dieu ?
Comment définir ce lien unique qui relie mystérieusement tous les baptisés au Christ et qui, dans le Christ, nous relie les uns aux autres ?
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« A vous d’en être les témoins ! » |
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3ème et 4ème Dimanche de Pâques — 14 et 21 avril 2024. Année B
L’Evangile de ce dimanche nous ramène encore une fois au soir de la Résurrection. Nous n’aurons jamais fini de contempler ce mystère, de chercher à mieux le comprendre, de revivre le moment précis où les yeux des disciples se sont ouverts et où le monde a basculé dans les temps nouveaux.
Au soir de la Résurrection, les apôtres étaient anéantis par la mort de Jésus. Ils étaient eux-mêmes morts de peur, de découragement et de tristesse. Mais le Christ, le Vivant-à-jamais, se rend présent au milieu d’eux et les rend à la vie. Il ranime leur foi et leur espérance et les fait renaître à la joie : N’ayez pas peur, « c’est moi ! ».
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« La paix soit avec vous » |
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2ème Dimanche de Pâques — 7 avril 2024. Année B
Au soir de la Résurrection, la joie de Pâques n’a pas encore pénétré le cœur des disciples. Ils se sont barricadés dans leur peur et leur tristesse. Les portes sont solidement verrouillées. Si l’on a persécuté le maître, ne va-t-on pas les persécuter eux aussi ? Ils avaient pourtant prétendu suivre Jésus jusqu’au bout mais ils l’ont abandonné et laissé mourir seul. Les voilà confinés dans l’angoisse et le remords…
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« Alléluia ! » |
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Dimanche de Pâques — 31 mars 2024. Année B
Nous en avons été privés pendant tout le temps du Carême mais désormais nos Alléluias (« Louez le Seigneur » en hébreu) peuvent résonner à tout va.
Le chant de l’Exultet, au début de la nuit pascale, multiplie ces alléluias pour proclamer notre joie, à la lueur du Cierge pascal venu joindre sa clarté à celle des étoiles. Tout dans notre liturgie ne nous parle que du Christ victorieux de la mort. Sa lumière dissipe notre nuit et notre ténèbre devient lumière. Felix culpa ! « Heureuse faute » d’Adam qui nous a valu un tel Rédempteur ! Ou comme le dit encore la Séquence de Pâques en un raccourci étonnant : La mort et la vie s’affrontèrent en un duel prodigieux, le Maître de la vie mourut ; vivant il règne !
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« Je ne me suis pas dérobé » |
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Dimanche des Rameaux et de la Passion — 24 mars 2024. Année B
« Je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé, j’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe, je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats… ».
Le mystérieux Serviteur du livre d’Isaïe annonçait déjà la Passion, tout comme le psaume 21 : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? Des chiens me cernent, une bande de vauriens m’entoure. Ils me percent les mains et les pieds… » Ces versets de l’Ancien Testament, écrits des siècles avant le Christ, disaient déjà ce qu’il allait vivre dans sa Passion.
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« Nous voulons voir Jésus ! » |
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5ème dimanche de Carême — 17 mars 2024. Année B
Des Grecs montés à Jérusalem pour la fête de la Pâque demandent à voir Jésus. Un événement en soi banal et qui aurait pu passer inaperçu mais qui est décisif : il fait comprendre à Jésus que « l’heure est venue ».
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« Le dimanche de la Joie ! » |
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4ème dimanche de Carême — 10 mars 2024. Année B
Le quatrième dimanche de Carême est le dimanche de la Joie, le dimanche de Laetare (« réjouis-toi » en latin). La joie d’une aube qui se lève et dont nous percevons déjà les premiers rayons. C’est pourquoi la couleur liturgique est exceptionnellement le rose, couleur de l’aurore qui point à l’approche de la Résurrection.
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« Tu ne tueras point ! » |
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3ème dimanche de Carême — 3 mars 2024. Année B
Tout le monde connaît les dix commandements que Dieu a transmis à Moïse au mont Sinaï. Ils sont le fondement d’une alliance possible avec le Créateur, le fondement de notre éthique et de la dignité de la personne humaine.
La première de ces Dix Paroles, qui passe souvent inaperçue, est pourtant la plus importante. Elle n’est pas un commandement à proprement parler mais le rappel de l’œuvre de Dieu : « Je suis le Seigneur ton Dieu qui t’ai fait sortir de la maison d’esclavage… » Toute la suite en découle.
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« Quarante jours pour revenir à Dieu » |
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1er et 2ème dimanche de Carême — 18/25 février 2024. Année B
Juste après son baptême dans le Jourdain, Jésus est poussé au désert par l’Esprit Saint pour y mener un combat spirituel de quarante jours. C’est l’origine de notre Carême. Jésus ne part pas au désert pour y vivre une retraite dans la solitude avant de commencer sa mission. Il part y mener son premier combat, celui contre le Tentateur. Il reprend l’antique conversation engagée jadis entre Eve et le Serpent, conversation si lamentablement terminée pour l’humanité. Il vient sauver ce qui a été perdu.
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« Je le veux, sois guéri ! » |
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6ème dimanche du temps ordinaire — 11 février 2024. Année B
Le Christ affirme clairement sa volonté de guérir les hommes. C’est pour cela qu’il est venu dans notre humanité, pour guérir le cœur de l’homme qui est « compliqué et malade » comme dit le prophète Jérémie. Jésus est notre médecin et partout où il passe, dans l’Evangile, il ne cesse d’expulser les démons, de relever l’homme blessé, d’apporter la guérison. Une guérison physique qui est surtout le signe d’une guérison spirituelle car pour qui est promis au Royaume, le salut éternel importe plus que la santé du corps ici-bas.
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« Réenchanter la vie » |
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5ème dimanche du temps ordinaire — 04 février 2024. Année B
Quoi de plus désabusé que la vision de l’existence selon Job : la vie de l’homme sur terre ne serait qu’une corvée, un travail d’esclave qui cherche en vain un peu d’ombre, la vie d’un manœuvre qui attend sa paye depuis des mois… C’est que Job est malade et n’a que des nuits de souffrances : les soirs sont interminables et les matins n’apportent pas de réconfort. Une vie
sans joie, sans consolation et sans avenir.
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« Première journée à Capharnaüm » |
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4ème dimanche du temps ordinaire — 28 janvier 2024. Année B
Tout va très vite dans l’Evangile de Marc. En quelques versets, Jésus qui vient d’être baptisé par Jean affronte le Tentateur, proclame la Bonne Nouvelle, appelle ses premiers disciples au bord du lac et arrive avec eux à Capharnaüm le jour du shabbat pour y prêcher à la synagogue.
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« Le dimanche de la Parole » |
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3ème dimanche du temps ordinaire — 21 janvier 2024. Année B
Le pape François a décidé que le 3e dimanche du Temps ordinaire, celui qui tombe pendant la semaine de prière pour l’unité des chrétiens, serait aussi le Dimanche de la Parole. Car la Parole de Dieu est ce qui fait l’unité entre tous les chrétiens qu’ils soient catholiques, protestants ou orthodoxes. En ce dimanche, nous sommes donc invités à célébrer particulièrement cette Parole, à y réfléchir, à la proclamer et à en goûter l’inépuisable richesse.
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« Voici l’Agneau de Dieu ! » |
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2ème dimanche du temps ordinaire — 14 janvier 2024. Année B
Les lumières de Noël sont bien éteintes, le sapin est rangé, le temps « ordinaire » peut reprendre. Nous sommes prêts pour prendre un nouveau départ à la suite du Christ dans l’ordinaire de nos vies.
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« Bonne et sainte année ! » |
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Dimanche de la Sainte Famille — 31 décembre 2023. Année B
Au lendemain de la Nativité, le mystère de Noël continue de se déployer dans notre liturgie en différentes étapes : la fête de la Sainte Famille ce dimanche, la solennité de Marie Mère de Dieu le premier janvier, puis l’Epiphanie qui est comme un second Noël tourné vers les nations.
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« Joyeux Noël ! » |
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4ème dimanche de l’Avent — 24 décembre 2023. Année B
Rien de plus banal en apparence que la naissance d’un enfant, mais rien de plus beau aussi. L’enfant de la crèche ressemble à tous les autres mais il n’est pas tout à fait comme les autres : il est venu apporter la lumière et la paix dans notre monde enténébré.
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« Réjouissez-vous ! » |
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3ème dimanche de l’Avent — 17 décembre 2023. Année B
Le troisième dimanche de l’Avent est le dimanche de « Gaudete ! », ce qui veut dire « Réjouissez-vous ! » en latin. C’est le dimanche de la joie, celui où nous sommes appelés à nous réjouir car déjà pointe la lumière de Noël. Non pas une joie de commande, sautillante et un peu factice à l’approche des fêtes, mais déjà la joie profonde de la venue du Sauveur dans la nuit de Noël, la joie du Magnificat. Réjouissez-vous, car le Seigneur est proche ! Il vient illuminer vos ténèbres !
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« Préparez le chemin du Seigneur » |
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2ème dimanche de l’Avent — 10 décembre 2023. Année B
En ce deuxième dimanche de l’Avent, Jean Baptiste vient nous réveiller par sa prédication vigoureuse. Revêtu d’un manteau en poil de chameau et d’une ceinture de cuir, comme le prophète Elie, il incarne et assume la mission de ce dernier : préparer et annoncer la venue du Messie.
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« Veillez ! » |
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1er dimanche de l’Avent — 03 décembre 2023. Année B
Voici revenu le temps joyeux de la crèche et du sapin. Une nouvelle année liturgique commence où nous serons accompagnés par l’Evangile selon saint Marc, le plus bref mais le plus percutant des quatre Evangiles.
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« Le Christ Roi de l’Univers » |
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Solennité du Christ Roi — 26 novembre 2023. Année A
Dernier dimanche de l’année liturgique, la fête du Christ Roi marque l’aboutissement de toutes les célébrations que nous avons vécues cette année, une année commencée dans l’humilité de la crèche et qui s’achève sur le triomphe du Christ siégeant sur son trône de gloire et jugeant les nations.
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« Deux paraboles » |
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32ème et 33ème Dimanche du temps ordinaire — 12 et 19 novembre 2023. Année A
Alors que nous approchons de la fin de l’année liturgique, les lectures que nous entendons à la messe nous font tourner le regard vers la fin des temps, quand le Seigneur reviendra nous chercher.
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« Nous n’avons qu’un seul Père » |
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31ème Dimanche du temps ordinaire — 5 novembre 2023. Année A
A Rome, s’est achevée il y a quelques jours une importante session du Synode des Evêques, qui a rassemblé tous les visages de l’Eglise. Au terme de cette session, l’Eglise a réaffirmé sa vocation « d’annoncer l’Evangile non pas en se centrant sur elle-même mais en se mettant au service de l’amour infini dont Dieu aime le monde ». Comment ? En se mettant à l’écoute de toutes les vocations, des familles, des plus pauvres, des victimes… « Le monde dans lequel nous vivons et que nous sommes appelés à aimer et à servir même dans ses contradictions exige de l’Eglise le renforcement des synergies dans tous les domaines de sa mission. » (Lettre au peuple de Dieu de l’Assemblée synodale)
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« Rendre à Dieu ce qui est à Dieu » |
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29ème et 30ème Dimanche du temps ordinaire — 22-29 octobre 2023. Année A
Faut-il payer l’impôt à César ? Jésus n’esquive pas la question. Pourtant il sait que s’il répond non, les Romains pourront l’arrêter et que s’il dit oui, on ne verra plus en lui le Messie libérateur.
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« Sidération » |
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28ème Dimanche du temps ordinaire — 15 octobre 2023. Année A
Ce devait être un jour de fête, celui de la « Joie de la Torah », où nos frères juifs étaient censés célébrer la Parole de Dieu dans la plus grande allégresse. C’est devenu pour Israël un jour de deuil, un des plus sombres de son histoire. Un nouveau pogrom s’attaquant à des civils, des enfants, des vieillards vient de s’accomplir sous nos yeux.
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« La Vigne du Seigneur » |
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27ème Dimanche du temps ordinaire — 08 octobre 2023. Année A
Pour le troisième dimanche consécutif, la liturgie nous offre une parabole sur la vigne et nous comprenons enfin l’importance de ce symbole dans la Bible : La Vigne du Seigneur de l’univers, c’est la Maison d’Israël. Voilà ce que nous chantons dans le psaume 79, voilà ce que chante aussi le prophète Isaïe.
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« Celui qui dit oui et celui qui dit non » |
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26ème Dimanche du temps ordinaire — 01 octobre 2023. Année A
Il n’y a qu’un seul Dieu et Père de tous, mais il y a bien des manières d’être fils. C’est ce que nous enseigne la parabole du Père qui envoie ses deux enfants travailler à sa vigne. Si le premier fils refuse catégoriquement, le second témoigne au contraire du plus grand respect : « Oui, Seigneur ! ».
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« L’ouvrier de la dernière heure » |
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25ème Dimanche du temps ordinaire — 24 septembre 2023. Année A
Mes pensées ne sont pas vos pensées et mes chemins ne sont pas vos chemins. Cette parole de Dieu dans le livre d’Isaïe se vérifie bien avec la parabole de l’ouvrier de la dernière heure : comment accepter que celui qui n’a été embauché que pour une heure touche le même salaire que celui qui a travaillé depuis l’aube ?
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« Comme nous pardonnons » |
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24ème Dimanche du temps ordinaire — 17 septembre 2023. Année A
De toutes les demandes du Notre Père, la plus difficile est sans doute celle qui concerne le pardon : « Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés ». Certains ont du mal à prononcer ces derniers mots tant il leur semble impossible de pardonner.
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« Quand deux ou trois sont réunis en mon nom ... » |
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23ème Dimanche du temps ordinaire — 10 septembre 2023. Année A
« Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là au milieu d’eux ».
Cette parole du Christ, que nous entendons ce dimanche, donne sens à toutes nos eucharisties.
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« C’est la rentrée ! » |
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22ème Dimanche du temps ordinaire — 3 septembre 2023. Année A
Le temps des vacances touche à sa fin et nous espérons qu’il aura permis à chacun de se reposer et de reprendre des forces. Après l’interruption de l’été, notre paroisse va reprendre son activité et ses horaires habituels. Nous aurons la joie de retrouver nos grandes assemblées dominicales, joyeuses et animées. La joie aussi de voir les différents groupes se reconstituer : catéchisme, groupe biblique, cours d’hébreu, cercle des aînés, équipe florale…
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« Un été pour se ressourcer » |
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13° au 16° Dimanche du temps ordinaire — juillet 2023. Année A
Au terme d’une année pastorale riche en rencontres et en événements, notre paroisse retrouve le rythme des vacances. Bien sûr notre église restera ouverte tout ce mois de juillet et la messe continuera d’être célébrée chaque jour (sauf le lundi), mais la plupart de nos activités paroissiales vont s’interrompre. Pourquoi ne pas profiter de ce temps plus calme pour essayer de nourrir notre vie spirituelle, que nous partions en vacances ou restions à Paris ?
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« Proclamez-le sur les toits ! » |
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12° Dimanche du temps ordinaire — 25 juin 2023. Année A
Jésus le redit avec force à ses apôtres dans l’Evangile au moment de les envoyer en mission : n’ayez pas peur des hommes, ne craignez pas de parler et d’annoncer mon évangile. « Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en pleine lumière ; ce que vous entendez au creux de l’oreille, proclamez-le sur les toits ! »
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« Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement ! » |
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11° Dimanche du temps ordinaire — 18 juin 2023. Année A
Dans l’Evangile de ce dimanche, Jésus aperçoit les foules lasses, désemparées et abattues comme des brebis sans berger et il est pris de compassion devant elles. Mais loin de se décourager devant l’immensité de la tâche, il voit dans ces foules comme un champ de blé mûr, une abondante moisson toute prête qui n’attend plus que les moissonneurs.
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« Prenez et mangez, ceci est mon Corps ! » |
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Dimanche du Saint Sacrement — 11 juin 2023. Année A
La Solennité du Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ encore appelée Fête-Dieu est ce jour exceptionnel dans notre liturgie où l’Eucharistie devient fête. Nous contemplons dans la joie et la reconnaissance le Corps du Christ, cette sainte Hostie que nous recevons dans la communion et qui nous communique la vie même de Dieu.
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« Un mystère qui nous dépasse » |
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Dimanche de la Sainte Trinité — 04 juin 2023. Année A
On raconte qu’au moment où Saint Augustin rédigeait son grand traité sur la Trinité, il rêva d’un enfant sur la plage qui cherchait à vider la mer dans le trou qu’il venait de creuser : « Mais tu n’y arriveras jamais, lui dit Augustin, la mer est trop vaste et le trou bien trop petit ! » Et le petit garçon de répondre : « J’y arriverai avant que tu n’aies réussi à expliquer le mystère
de la Trinité ! »
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« Viens, Esprit Saint, en nos cœurs ! » |
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Dimanche de Pentecôte — 28 mai 2023. Année A
Cinquante jours après Pâques, la Pentecôte vient conclure et accomplir le temps pascal. Le Ressuscité, le Vivant à jamais, nous envoie le plus grand des dons : son Esprit Saint, l’Esprit du Père qui fait de nous aussi des vivants. Ce don de l’Esprit est rapporté dans le Nouveau Testament de deux manières différentes.
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« Pourquoi restez-vous là à regarder le Ciel ? » |
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7ème Dimanche de Pâques — 21 mai 2023. Année A
« Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder le Ciel ? » Au jour de l’Ascension, les disciples sont invités à retourner rapidement à la tâche et à reprendre la prière pour se préparer à la mission universelle que leur a confiée le Christ en les quittant : « Allez, de toutes les nations faites des disciples ! » Vaste programme qui leur demandera beaucoup d’énergie, d’inventivité, d’abnégation et de confiance et une force hors du commun, d’autant que Jésus ne sera plus physiquement à leurs côtés.
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« Je ne vous laisserai pas orphelins » |
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6ème Dimanche de Pâques — 14 mai 2023. Année A
A l’approche de la fin du temps pascal, la liturgie commence déjà à évoquer la Pentecôte et le don de l’Esprit Saint. Cet « Esprit de Vérité que le monde ne connaît pas », l’Evangile l’appelle aussi le « Paraclet », un mot grec qu’on peut traduire par « Défenseur » ou encore « Consolateur ». Le Paraclet, c’est littéralement celui qu’on appelle à ses côtés, dans un procès, pour prendre notre défense et nous réconforter.
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« Comme des pierres vivantes » |
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5ème Dimanche de Pâques — 7 mai 2023. Année A
Vous l’aurez peut-être remarqué : pendant tout le temps pascal, la liturgie ne nous propose que des lectures tirées du Nouveau Testament. Hormis les psaumes, l’Ancien Testament est provisoirement délaissé. Nous sommes plongés entièrement dans la nouveauté de la Résurrection et de la nouvelle Alliance.
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« Reste avec nous » |
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3ème et 4ème Dimanche de Pâques — 23 et 30 avril 2023. Année A
A la fin de l‘Evangile, Jésus ressuscité rejoint deux disciples pleins de tristesse qui quittent Jérusalem et rentrent dans leur village d’Emmaüs, déçus et découragés après la crucifixion. La Bonne Nouvelle de Pâques n’est pas encore parvenue jusqu’à eux.
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« Miséricorde » |
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2ème Dimanche de Pâques — 16 avril 2023. Année A
Le dimanche qui suit Pâques a reçu bien des noms dans notre liturgie. Autrefois appelé le dimanche de Quasimodo (premier mot latin de l’ancienne liturgie), il est encore appelé dimanche in albis, c’est-à-dire en blanc, car ce jour-là les baptisés de Pâques revêtent le vêtement blanc de leur baptême. Enfin il y a quelques années Jean-Paul II a fait de ce jour le dimanche de la Miséricorde.
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« Joyeuse fête de Pâques ! » |
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Dimanche de Pâques — 9 avril 2023. Année A
Exultons de joie en ce jour le plus saint et le plus solennel de l’année ! Car le Christ est ressuscité, il est vraiment ressuscité !
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« La Grande Semaine » |
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Dimanche des Rameaux et de la Passion — 2 avril 2023. Année A
La Semaine Sainte constitue le cœur de notre année liturgique, le cœur de notre foi. Elle déploie ce que nous célébrons en chaque eucharistie et nous permet de revivre le drame de la Passion, tout comme les premiers chrétiens qui, avant même la rédaction des Evangiles, se réunissaient pour en écouter le récit et en nourrir leur foi.
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« J’ouvrirai vos tombeaux ! » |
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5ème dimanche de Carême — 26 mars 2023. Année A
Jésus aimait Lazare. Il pleure devant son tombeau et devant la peine inconsolable de ses sœurs Marthe et Marie. Il pleure devant la peine de notre humanité désemparée et abattue face à la mort. Il sait aussi que lui même sera bientôt mis à mort, et notamment pour avoir ressuscité Lazare.
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« Des ténèbres à la lumière » |
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4ème dimanche de Carême — 19 mars 2023. Année A
« Autrefois vous étiez ténèbres, maintenant, dans le Seigneur, vous êtes lumière ; conduisez-vous comme des enfants de lumière ! ». Cette parole de saint Paul correspond bien à l’expérience que fait l’aveugle de naissance dans l’Evangile de Jean que nous entendons ce dimanche. Cet aveugle, interdit d’accès au Temple en raison de son handicap, était condamné à rester dans la nuit. Mais Jésus vient le trouver. Il prend un peu de terre et fait de la boue, reprenant le geste du Créateur lorsqu’il façonna Adam. Il applique cette boue sur les yeux de l’homme et l’envoie se laver à la piscine de Siloé et ses yeux s’ouvrent à la lumière pour la première fois.
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« Donne-moi à boire ! » |
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3ème dimanche de Carême — 12 mars 2023. Année A
La rencontre entre Jésus et la Samaritaine est l’une des plus belles pages de l’Evangile selon saint Jean. C’est la rencontre de deux soifs. D’une part la soif d’une femme appartenant à un peuple méprisé, considéré comme hérétique, et qui a mené jusque-là une vie de bâton de chaise mais qui aspire à comprendre le sens des choses et de la vie. D’autre part, la soif de Jésus qui désire nous abreuver de sa vie et de son amour. Ils ne parlent pas tout à fait le même langage, ils ne parlent pas de la même eau, et pourtant ils se retrouvent et se comprennent au
bord du puits ou de la source de Jacob, au plus fort de la chaleur du jour.
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« Ecoutez-le ! » |
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2ème dimanche de Carême — 05 mars 2023. Année A
Avec les disciples, suivons Jésus dans sa marche vers la Passion, vers les souffrances de la Croix. En ce deuxième dimanche de Carême, Jésus veut encourager ses disciples à supporter les épreuves à venir. Par avance, il leur donne une lumière qui leur permettra de traverser les ténèbres. C’est ainsi qu’il soulève, un bref instant, le voile sur sa divinité, en invitant Pierre, Jacques et Jean à le suivre sur une haute montagne et à le voir « transfiguré ». La présence à ses côtés de Moïse et d’Elie, qui représentent la Loi et les Prophètes, atteste que Jésus est bien l’accomplissement de toutes les Ecritures, l’Elu que vient confirmer la voix du Père : « Celui-ci est le Fils que j’ai choisi, écoutez-le ! »
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Entrons dans le combat de Dieu ! |
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1er dimanche de Carême — 26 février 2023. Année A
Toutes les lectures de ce premier dimanche du Carême nous le disent : le temps dans lequel nous venons d’entrer est celui du combat spirituel. La liturgie nous propose de commencer chaque journée par ces mots : « Les yeux fixés sur Jésus-Christ, entrons dans le combat de Dieu » ou bien « Aujourd’hui, ne fermons pas notre cœur mais écoutons la voix du Seigneur ».
N’hésitons pas à faire nôtres ces paroles. Il s’agit d’accepter le combat chaque jour, d’affronter la tentation et d’en sortir vainqueur.
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« Aimez vos ennemis » |
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7ème dimanche du T.O. — 19 février 2023. Année A
ll y a une mauvaise manière de comprendre l’Evangile de ce dimanche et elle est malheureusement très répandue. Ce serait de penser que l’Evangile nous enseigne l’amour du prochain, tandis que l’Ancien Testament appellerait, lui, à la vengeance : « œil pour œil, dent pour dent ! ». Comme si le Dieu de l’Ancien Testament n’était pas le même que celui du Nouveau Testament.
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« Prends soin de lui » |
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6ème dimanche du T.O. — 12 février 2023. Année A
Ce dimanche, 31e Journée mondiale du malade, est l’occasion pour le pape François de nous rappeler l’importance de la compassion envers les malades. Voici un extrait de son message intitulé « Prends soin de lui ; la compassion comme exercice synodal de guérison »
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« Le sel de la terre et la lumière du monde » |
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5ème dimanche du T.O. — 05 février 2023. Année A
« Vous êtes le sel de la terre... vous êtes la lumière du monde », dit le Christ à ses disciples, leur révélant la grandeur de leur vocation.
Que signifie exactement cette expression ? Le sel et la lumière ont en commun de ne pas attirer l’attention sur eux-mêmes. On ne voit pas la lumière mais les choses qu’elle révèle. On ne remarque pas le sel, sinon cela signifierait que le plat est trop salé et donc raté. Mais sans le sel, la nourriture serait fade. Sans la lumière, la beauté du paysage resterait cachée. Ces deux éléments sont donc à la fois indispensables et discrets
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« Heureux ! » |
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4ème dimanche du T.O. — 29 janvier 2023. Année A
Heureux ! Nous le serons assurément ce dimanche où nous aurons la joie de nous retrouver pour notre fête paroissiale.
Heureux ! Nous voudrions tous l’être et pour cela nous aimerions oublier, le temps d’un dimanche, nos soucis, les difficultés du moment, les guerres, les églises vandalisées, les chrétiens persécutés... Heureux, c’est aussi le maître mot de l’Evangile, le premier mot que prononce le Christ dans son sermon sur la montagne, car c’est aussi la première chose qu’il veuille pour nous.
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« Le dimanche de la Parole » |
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3ème dimanche du T.O. — 22 janvier 2023. Année A
Il y a quatre ans, le Pape François a voulu faire du 3e dimanche du Temps Ordinaire le dimanche de la Parole. Il a voulu ainsi attirer l’attention sur cette Parole de Dieu que nous entendons en chaque eucharistie mais dont nous ne mesurons pas toujours l’importance ni l’inépuisable richesse.
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« Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » |
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2ème dimanche du T.O. — 15 janvier 2023. Année A
Nous entendons en chaque eucharistie ces mots que le prêtre prononce avant la communion, en montrant à l’assemblée des fidèles l’Hostie consacrée, le Corps du Christ : Voici l’Agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde. Ce dimanche, l’Evangile selon saint Jean nous rappelle d’où viennent ces mots. C’est par eux que Jean-Baptiste désigne le Christ à ses propres disciples quand Jésus vient à lui. Jean-Baptiste, qui ne le connaissait pas, reçoit la révélation de son identité au moment du Baptême dans le Jourdain, quand il voit l’Esprit descendre et demeurer sur Jésus. Jean-Baptiste comprend alors qu’il n’est venu au monde que pour cela : témoigner, et attester que Jésus est bien le Messie et le Fils de Dieu.
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« Suivre l’Etoile » |
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Epiphanie du Seigneur — 8 janvier 2023. Année A
La fête de l’Epiphanie que nous célébrons ce dimanche est comme un second Noël. Dans la nuit de Noël, nous avons vu les bergers, représentant le petit peuple d’Israël, venir adorer leur Messie. Douze jours plus tard, ce sont les Mages, venus des nations païennes, qui viennent adorer le Messie d’Israël. Ils n’ont pas reçu la Révélation et se laissent guider seulement par leur sagesse, leur connaissance des étoiles, leur raison jusqu’à Jérusalem. Et là, c’est la lecture de l’Ecriture Sainte qui leur permet d’aller au bout du chemin jusqu’à la crèche, à Bethléem.
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« Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage ! » |
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Sainte Marie, mère de Dieu — 1er janvier 2023. Année A
En ce premier jour de l’année nouvelle, quelle plus belle formule de vœux pourrions-nous trouver que celle que nous propose la Bible elle-même dans le livre des Nombres ? Formule que Dieu a confiée aux prêtres pour bénir ses enfants en son nom :
Que le Seigneur te bénisse et te garde !
Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage,
qu’il te prenne en grâce !
Que le Seigneur tourne vers toi son visage,
qu’il t’apporte la paix ! (Nb 6, 24-26)
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« Joyeux Noël ! » |
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Fête de la Nativité — 25 décembre 2022. Année A
Voilà quatre semaines que nous nous y préparions. Grâce au concours de nombreux paroissiens, petits et grands, notre église a progressivement pris des airs de fête. Notre crèche si originale nous plonge dans l’attente et nous invite à regarder au loin, au-delà du désert et des étoiles. Tout est prêt pour accueillir l’Enfant Jésus pendant la nuit de Noël.
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« Dieu avec nous » |
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4ème dimanche de l’Avent — 18 décembre 2022. Année A
Dans l’Ancien Testament, par la bouche du prophète Isaïe, Dieu promettait qu’un enfant naîtrait d’une Vierge et que son nom serait Emmanuel, c’est-à-dire en hébreu Dieu avec nous. Dans l’Evangile de ce dimanche, l’ange du Seigneur rappelle cet oracle à Joseph, l’époux de Marie, car c’est lui qui aura le privilège de donner ce nom au Sauveur du monde qui va naître.
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« Réjouissez-vous ! » |
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3ème dimanche de l’Avent — Année A
La venue de notre Archevêque, Mgr Laurent Ulrich, ce dimanche plonge notre paroisse dans la joie. C’est un privilège qui nous honore et nous réjouit et nous aurons à coeur de montrer à notre premier Pasteur, pour qui nous prions en chaque eucharistie, le visage souriant et chaleureux, simple et accueillant de notre communauté de Saint Jean des Deux Moulins.
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« Convertissez-vous ! » |
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2ème dimanche de l’Avent — Année A
Nous allumons, en ce deuxième dimanche de l’Avent, la deuxième bougie de notre couronne, placée cette fois sous le signe de la conversion. C’est Jean-Baptiste qui fait retentir dans l’évangile ce vigoureux appel : Convertissez-vous !
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« Veillez ! » |
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1er dimanche de l’Avent — Année A
« Soyez vigilants ! » Nous entendons parfois cet appel dans le métro et nous nous empressons alors de veiller à nos effets personnels et de prendre nos précautions contre d’éventuels pickpockets. Quand Jésus nous adresse cet appel dans l’Evangile, avons-nous le même empressement à veiller à ce qui est bien plus précieux que des biens matériels, la vie éternelle ? Car le Seigneur vient. Nous ne savons ni le jour ni l’heure, mais nous savons qu’il vient et toute notre vie devrait être suspendue à cette attente.
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« Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume » (Luc 23, 38) |
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Solennité du Christ Roi de l’Univers — Année C
En ce dernier dimanche de l’année liturgique, dans l’Evangile de Luc, nous sommes invités à contempler le Roi de l’univers d’une manière bien paradoxale : cloué sur la Croix, couronné d’épines, Jésus reçoit ce titre de roi par dérision, comme une moquerie : « Si tu es le Roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! ». Royauté bien dérisoire.
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« Bouleversés et résolus » |
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33ème Dimanche du Temps Ordinaire — Année C
« Bouleversés et résolus », c’est le titre du message que les évêques de France viennent d’adresser depuis Lourdes à tous les catholiques, suite aux révélations concernant les fautes graves commises par deux évêques dans le passé.
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« Dieu n’est pas le Dieu des morts mais des vivants » |
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32ème Dimanche du Temps Ordinaire — Année C
Chaque semaine, l’Evangile que nous entendons à la messe nous place devant une question ou une vérité de foi qui nous interroge, nous bouscule parfois, mais aussi nous fait grandir et nous met en chemin. Ce dimanche, la question n’est pas anodine, elle est même au cœur de notre foi, puisqu’il s’agit de la Résurrection. La Résurrection, y croyons-nous vraiment ? Comment comprendre ou se représenter ce mystère qui dépasse toute expérience humaine possible ?
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« Vous avez dit vacances ? » |
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30ème et 31ème Dimanche du Temps Ordinaire — Année C
La Journée Mondiale des Missions, au début des vacances de la Toussaint, nous rappelle qu’il y a un domaine dans lequel nous ne serons jamais en vacances, c’est celui de l’annonce de l’Evangile : « Malheur à moi, si je n’annonçais l’Evangile ! », disait saint Paul. Oui, partout où nous sommes, quel que soit le moment, nous aurons toujours à témoigner de l’espérance qui nous fait vivre. Il ne peut y avoir de parenthèse, de pause dans notre vie de foi. Ne serait-ce que par charité à l’égard de ceux qui nous entourent et qui se meurent de ne pas entendre une parole d’espérance.
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« Ne baissons pas les bras ! » |
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29ème Dimanche du Temps Ordinaire — Année C
Etonnante figure que celle de Moïse, pendant la guerre contre Amalek. Loin de la mêlée, depuis le sommet de la colline, il intercède pour la victoire, les bras levés. Quand il n’en peut plus et commence à baisser les bras, l’ennemi progresse. Mais aussitôt qu’il les relève, l’ennemi recule. Il suffit aux Hébreux, dans la plaine, de le voir reprendre vigueur pour reprendre eux-mêmes courage à leur tour. Et afin que Moïse puisse tenir ainsi jusqu’à la fin du jour, ses deux compagnons viennent lui soutenir les bras.
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« Relève-toi, ta foi t’a sauvé ! » |
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28ème Dimanche du Temps Ordinaire — Année C
Le chemin du Christ, en route pour Jérusalem, croise un groupe de dix lépreux. La lèpre est alors plus qu’une maladie, c’est une impureté qui vous coupe du monde et de la vie religieuse, une mort sociale qui fait de vous un paria. Aucun recours pour le lépreux, aucun avenir, sinon une guérison improbable, sinon cet homme providentiel qu’ils interpellent : « Jésus, maître, prends pitié de nous ! ».
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« Comme un arbre dans la mer » |
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27ème Dimanche du Temps Ordinaire — Année C
Les apôtres qui suivaient Jésus sur la route de Jérusalem n’étaient pas des super-héros. Ils étaient de simples pécheurs comme nous et comprenaient que, pour avancer, leur foi n’était pas suffisante : « Seigneur, augmente en nous la foi ! ».
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« Serviteur de tous » |
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26ème Dimanche du Temps Ordinaire — Année C
Ce dimanche, il m’est demandé par Mgr François Gonon, Vicaire général représentant notre Archevêque, de m’engager solennellement devant vous, paroissiens de Saint Jean des Deux Moulins, à remplir fidèlement ma nouvelle mission de curé.
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« Vous ne pouvez servir à la fois Dieu et l’argent ! » |
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25ème Dimanche du Temps Ordinaire — Année C
« Nul ne peut servir deux maîtres... vous ne pouvez servir à la fois Dieu et l’argent », voilà qui est clair ! Mais la parabole qui précède cette conclusion n’est pas si claire et nous paraît d’emblée choquante : un intendant mal-honnête, qui va être renvoyé parce qu’il dilapide les biens qui lui sont confiés, décide, au moment de rendre les comptes de sa gestion, d’établir de fausses factures pour obtenir en retour l’aide des débiteurs de son maître. L’Evangile ferait-il l’éloge de la malhonnêteté ?
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« Pourquoi nous sommes chrétiens » |
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24ème Dimanche du Temps Ordinaire — Année C
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Si l’on nous demande pourquoi nous sommes chrétiens, l’Evangile de ce dimanche peut nous aider à trouver la réponse. Nous sommes chrétiens parce que nous croyons en un Dieu qui est Père, un Dieu qui veut pardonner à ses enfants et qui attend patiemment le retour du fils prodigue, non pour le condamner mais pour se réjouir avec lui : « Festoyons, car mon fils que voilà était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé ».
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« Bonne rentrée ! » |
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23ème Dimanche du Temps Ordinaire — Année C
Chaque rentrée apporte son lot de changements. Et cette année, il est de taille : le P. Jean-Christophe Vinot a été appelé à devenir le secrétaire de notre Archevêque et ainsi, moi-même, je suis appelé à lui succéder à Saint-Jean-des-Deux-Moulins. C’est l’occasion de rendre grâce pour le travail accompli par votre ancien curé pendant ces six années, un travail qui a largement contribué au rayonnement de la paroisse dans le quartier. Pour moi, ce sera l’occasion de me confier à votre prière pour cette mission toute nouvelle que je ne pourrai exercer qu’avec votre collaboration et votre participation.
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« Que ma joie soit parfaite » |
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Août 2022 — Année C
Avant de partir vers de nouveaux horizons, j’aurais voulu prendre le temps de remercier chacun. Tout d’abord pour votre accueil pendant ces six années, dans un climat familial et chaleureux. Si nous voulons caractériser la communauté de Saint-Jean-des-Deux-Moulins, nous pourrons parler de fraternité où chacun a le souci de celui qui lui est donné comme proche. Ces liens se sont trouvés renforcés par les différentes crises sanitaires et cette attention mutuelle se poursuit.
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« Reposez-vous un peu » |
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14ème au 17ème Dimanche du Temps Ordinaire — Année C
Se reposer ... se poser à nouveau devant soi mais autrement.
Se retrouver soi-même, avec ses regrets à consoler,
ses blessures à panser, des besoins à orienter,
des souvenirs à méditer, des appels à écouter ...
Et s’accueillir soi-même, avec patience, miséricorde et confiance ...
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« Suis-moi » |
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13ème dimanche du temps ordinaire — Année C
Jésus nous adresse cette parole pressante et sans appel. Il est bon de se remémorer, en cette fin d’année, que nous sommes tous appelés, au titre de notre baptême, afin de répondre le plus justement à notre vocation.
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« Je vous l’ai transmis » |
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Dimanche du Saint Sacrement — Année C
Tout au long de notre vie, nous ne cessons pas de recevoir des autres. Tout d’abord, nous avons reçu la vie, puis tout ce dont nous avons besoin pour grandir et devenir pleinement autonomes. Il en est de même dans notre vie de baptisé, et, chaque jour de notre vie, nous recevons d’un autre ce qui participe à notre croissance dans le but d’être au service de notre humanité afin de rejoindre tous nos frères et sœurs.
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« Fête de la SAINTE TRINITE : Vérifier que Dieu est Amour » |
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Dimanche de la Sainte Trinité — Année C
[...] Ce mystère, dans la mesure où il se révèle à nous, est sûrement indémontrable... mais il n’est pas invérifiable. Le mystère chrétien n’est pas un mur interdisant toute question sur Dieu. Le mystère chrétien est au contraire une percée, un angle d’approche d’un Dieu en perpétuelle révélation de soi, une perspective ouverte par l’Esprit qui nous achemine vers la Vérité tout entière. Parce que cette aventure a été connue de part en part par l’humanité de Jésus, nous savons que le mystère de la Trinité est aussi mystère de l’homme créé à l’image de Dieu. C’est dans notre vie d’homme qu’il nous sera donné de vérifier dans l’Esprit ce que le même Esprit nous dit de Dieu. Ainsi quand l’homme pressent qu’il n’existe qu’en aimant, il vérifie ce nom révélé de la Trinité que Saint Jean exprime : « Dieu est Amour ».
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« Viens Esprit de Sainteté » |
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Dimanche de Pentecôte — Année C
Au terme de ce temps pascal, telle est la prière de toute l’Eglise qui a revécu la mort et la Résurrection du Christ. Le Seigneur, expirant sur la croix, a remis son Esprit en le communiquant au monde. Ressuscité, Il souffle sur ses disciples « Recevez l’Esprit Saint ». Le jour de la Pentecôte, dans le lieu des apparitions du Ressuscité, l’Esprit vient embraser le cœur des apôtres et leur permettre d’accomplir la mission que Jésus leur a confiée : « Allez ! De toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, leur apprenant à garder tout ce que je vous ai prescrit. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps. » (Mat 28, 20)
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« Chers Théophile,... » |
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7ème dimanche de Pâques — Année C
Le mois de juin revient avec son lot de nouvelles et d’annonces pour la vie de notre paroisse et de notre diocèse. Après six années à Saint-Jean-des-Deux-Moulins, où vous m’avez appris le métier de curé et développé mon cœur de pasteur, je suis appelé à une autre mission dans notre diocèse.
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« Je vous laisse ma paix, je vous donne ma paix » |
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6ème dimanche de Pâques — Année C
Comme un refrain, cette parole jaillit de la bouche du Ressuscité. Cette salutation s’adresse aux disciples qui sont passés avec le Maître par le temps de l’épreuve. Le jour de la Résurrection, telle est la première parole du Christ surgissant du tombeau où ses proches l’avaient définitivement déposé. Nous accueillons ce message de paix comme une invitation à l’espérance.
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« Mon Père, je vous remercie de tout » |
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5ème dimanche de Pâques — Année C
En ce dimanche où le « frère universel » va être donné au monde comme un modèle de sainteté, notre prière rejoint la sienne. Saint Charles de Foucauld, après s’être éloigné de son Créateur, a découvert la présence de Dieu au plus intime de sa vie et, dans la pauvreté du cœur et l’humilité, il s’est remis dans les mains de Dieu. Dans l’abandon, il a accueilli le don de Dieu et tout particulièrement l’Eucharistie. C’est dans la célébration de la messe et l’adoration du Corps Eucharistique qu’il a pleinement vécu le cœur à cœur avec son Seigneur et, par là même, nous permet d’entrer, nous aussi, dans l’action de grâce.
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« Le bon Pasteur » |
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4ème dimanche de Pâques — Année C
Chaque année, le quatrième dimanche de Pâques nous conduit à méditer sur la figure du bon Pasteur. Jésus s’est approprié cette image biblique et pastorale. Quelle belle image que Celui qui guide, conduit, rassure, protège, nourrit ! Quelle belle image que Celui qui vient réaliser, par les dons dispensés, l’unité du troupeau ! Comme elles sont promptes à s’égarer dans la nature, les brebis curieuses et attirées par des versants inconnus !
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« Aux Parisiens et aux Parisiennes. À tous les diocésains et diocésaines de Paris » |
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3ème dimanche de Pâques — Année C
Chers amis,
Ce mardi 26 avril, le pape François annonce qu’il m’envoie comme votre nouvel archevêque.
Et c’est déjà comme à des amis que je m’adresse à vous, parce que l’appel que j’ai reçu de l’Église de venir à Paris pour y exercer mon ministère, vient du Christ lui-même qui se présente toujours comme l’ami de tous, en tout temps et en tout lieu. Je viens à vous avec « la joie de croire » qui est ma devise depuis longtemps et avec cette assurance que les papes n’ont cessé de dire : le programme, c’est de repartir du Christ ! (Saint Jean-Paul II), il n’y a pas d’autre programme que l’évangile (Pape François).
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« Heureux ceux qui croient sans avoir vu » |
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Dimanche de la Divine Miséricorde — Année C
En ce temps pascal, nous accueillons cette béatitude de la bouche même du Christ ressuscité. Parole qui s’adresse à ses disciples frileusement enfermés dans la douleur de la séparation. Du premier jour de la semaine aux jours suivants, les disciples du Christ vont faire l’expérience de la rencontre avec le Ressuscité, avec Celui qui les rejoint dans leurs peurs et qui porte à jamais dans sa chair les stigmates de sa Passion.
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« Au matin, dans la clarté » |
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Dimanche de Pâques — Année C
Dans la nuit de la Vigile de Pâques, nous avons revécu la nuit des origines. « Il y eut un soir, il y eut un matin ». A la lumière de la Parole de Dieu révélée aux hommes au cours des siècles, nous nous sommes laissé éclairer afin de revivre, par anticipation, le chemin des disciples du Ressuscité. Au milieu de la nuit du monde, nous avons perçu, tout au long de ce Carême, déjà, une lueur. En méditant la Parole de Dieu qui nous invite à convertir à la fois notre regard et notre relation aux évènements et aux personnes, nous avons laissé couver le feu sous la cendre. Il est tant que ce grand braisier brûlant d’Amour vienne purifier toute notre vie.
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« Qu’il entre le Roi de gloire » |
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Dimanche des Rameaux et de la Passion — Année C
Avec la fête des Rameaux, nous nous engageons résolument dans cette grande semaine où nous allons revivre à la suite du Christ, le don de sa vie. Après l’entrée triomphale à Jérusalem où Jésus est acclamé comme le messie attendu, nous passerons de la gloire à la croix. Palmes en main et rameaux agités auront contribué à la fête annonçant déjà la vie qui s’épanouit en abondance.
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« L’Espérance ne déçoit pas » |
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5ème dimanche de Carême — Année C
Quelques éléments de réflexion en vue des prochaines échéances électorales
[…] 25. Enracinés dans l’expérience baptismale et ecclésiale de la fraternité, nous souhaitons contribuer à la fraternité sociale et universelle. Il ne s’agit pas de confondre les réalités spirituelles et temporelles, mais bien de les articuler. Nous ne sommes pas tiraillés entre notre identité de croyants et notre identité de citoyens parce qu’elles ne se situent pas sur le même plan. Les ressources spirituelles de notre foi emplissent nos cœurs de joie et éclairent nos choix de vie. Elles nous donnent également le goût de contribuer avec tous nos concitoyens, quelles que soient leurs appartenances intellectuelles, spirituelles et culturelles, à plus de justice et de paix. Elles ne nous dispensent pas de respecter les règles légitimes de la vie commune.
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« Oui, je me lèverai et j’irai vers mon père » |
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4ème dimanche de Carême — Année C
Le temps du Carême est le moment où nous reprenons notre cheminement à la suite de tant d’hommes et de femmes qui ont entendu cet appel à se mettre en route. Non pas à la manière de Jonas ou du fils de la parabole, en partant dans l’autre sens et en n’écoutant que soi. Loin de fuir une présence paternelle, nous sommes invités à retourner vers Dieu de tout notre cœur et à réaliser qui est ce père miséricordieux.
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« Petit enfant qui pleure, » |
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3ème dimanche de Carême — Année C
20 mars 2022 : Journée mémorielle sur les abus dans l’Eglise.
Petit garçon qui t’en étais allé servir la messe, plein de fierté, petite fille qui allais te confesser le cœur plein d’espérance du pardon, jeune garçon, jeune fille, allant tout enthousiaste à l’aumônerie ou au camp scout.
Qui donc a osé souiller votre corps de ses grosses mains ? Qui a susurré à votre oreille des mots que vous ignoriez ? Qui vous a imposé cette odeur qui vous imprègne ? Qui a fait de vous sa chose, tout en prétendant être votre meilleur ami ? Qui vous a entraîné dans son secret honteux ?
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« Le Seigneur est ma lumière et mon salut de qui aurai-je crainte ? » |
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2ème dimanche de Carême — Année C
La prière du psalmiste nous rejoint sur notre chemin de Carême. Au terme de notre route, nous savons que nous serons illuminés par la clarté sans fin de la Résurrection. Une lumière rassurante que nous pouvons déjà discerner dans nos vies, à la manière d’une veilleuse, si nous acceptons de réaliser la présence de Dieu à nos côtés et de nous arrêter un instant afin de demeurer auprès de Lui.
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« Rendre à Dieu ce qui Lui appartient » |
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1er dimanche de Carême — Année C
Nous voici donc entrés dans le temps du Carême. Rappel annuel du chemin qui nous conduit vers la Pâque et notre propre Pâque. « Le voici maintenant, le moment favorable, le voici maintenant le jour du Salut ». Cette invitation, relayée par l’apôtre Paul, nous l’avons entendue le jour du mercredi des Cendres. Nous avons reçu cette Parole de Dieu à la manière d’une invitation urgente. Voici donc le temps venu de la conversion dans cette prise en compte du don de Dieu qui est à notre porte.
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« Premier de cordée » |
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8ème dimanche du Temps Ordinaire — Année C
Nous avons peut-être en mémoire ces images de courses en montagne où il faut s’encorder afin de négocier tel ou tel passage plus périlleux. Certains d’entre-nous ont vécu ces moments de communion solidaire où il convient d’avoir confiance dans le guide, premier de cordée, qui ouvre la voie et permet de parvenir au sommet tant espéré. Quelle joie, après l’effort et quelques émotions, de parvenir au terme de la route !
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« La logique de l’Amour » |
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7ème dimanche du Temps Ordinaire — Année C
Dieu est Amour, saint Jean ne cesse de l’affirmer et de le décliner sur tous les tons. Telle est la découverte que l’apôtre a voulu transmettre à ses disciples. Cette expérience, il l’a vécue en contemplant le côté du Christ transpercé par la lance d’où ont coulé le sang et l’eau. L’Amour qui se donne totalement, c’est sa vie offerte pour le salut de toute l’humanité. Dieu a tellement aimé le monde qu’Il nous a donné son Fils. Et ce Fils a accepté de donner sa vie par amour. En accueillant la vie de Dieu le jour de notre baptême, nous sommes habités par cet Amour qui est l’être même de Dieu.
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« Soyez miséricordieux, comme votre père est miséricordieux » (Lc 6, 36) |
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6ème dimanche du Temps Ordinaire — Année C
Extrait du message du pape François pour la 30°journée mondiale du malade
« Soyez miséricordieux, comme votre père est miséricordieux » (Lc 6, 36)
Se tenir à côté de celui qui souffre sur le chemin de la charité
[…] 1. Miséricordieux comme le Père
Le thème choisi pour cette trentième Journée : « Soyez miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux » (Lc 6, 36), oriente avant tout notre regard vers Dieu « riche en miséricorde » (Ep 2, 4), qui regarde toujours ses enfants avec un amour de père, même lorsqu’ils s’éloignent de lui. De fait, la miséricorde est, par excellence le nom de Dieu, qui exprime sa nature, non pas à la manière d’un sentiment occasionnel, mais comme une force présente dans tout ce qu’il accomplit. Il est à la fois force et tendresse. Voilà pourquoi nous pouvons dire, avec stupeur et reconnaissance, que la miséricorde de Dieu comporte à la fois la dimension de la paternité et celle de la maternité (cf. Is 49, 15), car il prend soin de nous avec la force d’un père et avec la tendresse d’une mère, toujours désireux de nous donner la vie nouvelle dans l’Esprit Saint.
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« Sur ta Parole » |
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5ème dimanche du Temps Ordinaire — Année C
Combien de fois, dans notre vie, avons-nous eu l’impression d’œuvrer en vain à la manière des futurs disciples de Jésus, épuisés après une nuit de pêche infructueuse ? Sans pour autant entrer dans une forme de mélancolie, nous risquons de nous démobiliser dans notre travail, notre vie relationnelle…Comme pour les pêcheurs éreintés et démotivés, nous pouvons nous apercevoir que Jésus vient nous rejoindre alors que nous imaginons qu’il n’y a plus d’espoir. Bien des fois, nous comptons sur nos propres forces, sans tenir compte de Celui qui se tient présent à nos côtés et nous donne les moyens de réaliser ce pourquoi nous sommes bâtis. Le Christ convie l’homme à la confiance et, par son Verbe, nous redonne à la fois des raisons d’espérer, et, plus encore, de réaliser ce qui nous semble impossible à vue humaine.
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« Jésus allait son chemin » |
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4ème dimanche du Temps Ordinaire — Année C
De nouveau, ce dimanche, nous sommes à Nazareth. Jésus, dans la synagogue, a donné à entendre les paroles transmises par le prophète Isaïe et Il en a donné l’actualisation.
Son commentaire, des plus concis, invite à regarder ce qui s’accomplit : « Aujourd’hui, se réalise ce passage de l’Ecriture que vous venez d’entendre ». L’auditoire rassemblé autour de l’enfant du pays est appelé à réaliser ce que Jésus actualise par sa Parole. La Parole de Dieu n’est plus enfermée dans les écrits des rouleaux ni proclamée dans un lieu clos.
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« Aujourd’hui » |
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3ème dimanche du Temps Ordinaire — Année C
En écho à l’Evangile de ce troisième dimanche du temps ordinaire, nous sommes invités à vivre de la Parole de Dieu.
Nous avons reçu de nos pères cette Parole transmise et inspirée par Dieu. Dans chaque liturgie, nous nous disposons à écouter ce que le Seigneur veut nous révéler et nous l’accueillons dans le quotidien de nos vies. Tel ou tel passage de l’Ecriture contribue à éclairer notre pèlerinage terrestre et nous aide à réaliser cette présence du Sauveur au coeur de toutes nos relations humaines.
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« La première en chemin » |
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2ème dimanche du Temps Ordinaire — Année C
Après le baptême, les noces ! Logique habituelle de notre société contemporaine où tant de baptisés vivent une grande parenthèse avant de songer au mariage à l’Eglise. Certains diront que Jésus a pu vivre aussi cette grande parenthèse dans l’enfouissement de Nazareth, mais ce moment a été vécu particulièrement en communion avec son Père : « Il me faut être aux affaires de mon Père ». C’est dans le secret de la vie de famille, dans le quotidien d’un village de Galilée, dans les apprentissages qui construisent une personnalité, que le Fils de Dieu a habité la réalité de notre humanité. « Dieu a visité son peuple, Il a habité parmi nous. »
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« Le ciel s’ouvrit » |
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Baptême du Seigneur — Année C
Depuis quelques temps, en cette période de Noël, la liturgie nous a donné à comprendre combien le ciel est descendu sur terre. « Le Verbe s’est fait chair et Il a habité parmi nous. » Nous avons contemplé l’enfant déposé dans la mangeoire, nous avons accompagné de nos chants le choeur des anges, nous nous sommes peut-être aussi mis en chemin, comme les mages venus d’Orient, et nous avons adoré le Sauveur.
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« Dialoguer entre les générations pour construire la paix » |
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Epiphanie du Seigneur — Année C
Extrait du message du pape pour la Journée mondiale de la paix 2022
2- Dans un monde toujours en proie à la pandémie qui a causé tant de maux, « certains essaient de fuir la réalité en se réfugiant dans leurs mondes à eux, d’autres l’affrontent en se servant de la violence destructrice. Cependant, entre l’indifférence égoïste et la protestation violente, une option est toujours possible : le dialogue. Le dialogue entre les générations ».
Tout dialogue sincère, même s’il n’est pas dépourvu d’une dialectique juste et positive, requiert toujours une confiance fondamentale entre les interlocuteurs. Nous devons retrouver cette confiance mutuelle ! La crise sanitaire actuelle a accru pour tout le monde le sentiment de solitude et de repli sur soi. La solitude des personnes âgées s’accompagne chez les jeunes d’un sentiment d’impuissance et de l’absence d’une idée commune de l’avenir. Cette crise est certainement douloureuse. Mais c’est aussi une crise qui peut faire ressortir le meilleur des personnes. En effet, pendant la pandémie, nous avons vu de généreux témoignages de compassion, de partage et de solidarité dans le monde entier.
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« Attendre une naissance » |
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Dimanche de la Sainte Famille — Année C
L’Ecriture nous rappelle que Dieu a parlé tout au long des âges. Il est entré en relation avec l’homme afin de vivre une rencontre d’Alliance. Au terme de cette longue histoire mouvementée, il nous est révélé que Dieu a tellement aimé le monde qu’Il nous a donné son fils bien aimé.
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« Avec empressement » |
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4ème Dimanche de l’Avent — Année C
Chaque année, au moment de l’Avent, notre cheminement est forcément habité par la présence de Marie. Nous attendons avec elle cette naissance, nous faisons mémoire de « la promesse faite à nos pères » et nous exultons de joie avec celle qui prie avec nous le Magnificat. Marie a reçu l’annonce de l’ange, elle s’est rendue disponible à l’action de Dieu :« Je suis la servante du Seigneur ». Au service du projet de Dieu, elle contribue à permettre au Salut d’entrer dans notre monde.
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« Que devons-nous faire ? » |
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3ème Dimanche de l’Avent — Année C
Si nous prenons le temps de recevoir et d’écouter la Parole de Dieu en ce temps de l’Avent, forcément, au plus profond de notre cœur, nous serons amenés à nous poser cette question. Dans la liturgie, à travers les écrits des prophètes, les appels réitérés de Jean le Baptiste à la conversion, nous sommes sollicités de changer de vie.
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Une voix dans le désert |
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2ème Dimanche de l’Avent — Année C
Nous voici plongés, depuis bientôt une semaine, dans le temps de l’Avent. Nous nous préparons à vivre une rencontre et finalement c’est tout le projet de notre vie de baptisé au terme de notre séjour terrestre. D’année en année, nous nous rapprochons du terme de notre pèlerinage et, d’Avent en Avent, nous faisons l’expérience, avec toute l’Eglise en marche, de la venue du Messie dans notre monde.
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Regarder en avant |
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1er Dimanche de l’Avent — Année C
Au moment d’entrer avec toute l’Eglise dans le temps d’une nouvelle année liturgique, nous pouvons, bien sûr, faire mémoire de l’année écoulée avec les difficultés rencontrées et nos actions de grâce. Mais, parvenus en ce début d’Avent, nous sommes particulièrement invités à aller de l’avant. Sans nous apitoyer sur le passé, mais en tirant nos leçons du chemin parcouru, nous sommes appelés à vivre dans le présent de Dieu, avec Celui qui est venu, qui est et qui vient.
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Alors, tu es roi ? |
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Solennité du Christ, Roi de l’univers — Année B
Au coeur de la Passion du Christ, dans ce dialogue entre Pilate et Jésus, surgit cette question. Tout au long de l’Evangile, les contemporains de Jésus de Nazareth se sont interrogés sur sa réelle identité : « N’est-il pas le fils du charpentier ? Fils de David, aie pitié de moi ; le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi mais pour servir ; Tu es le Messie… » Alors que Jésus s’apprête à se laisser conduire comme une brebis que l’on mène à l’abattoir, la question de sa royauté est posée une fois de plus.
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« Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous » (Mc 14,7) |
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33ème dimanche du Temps Ordinaire — Année B
Extrait du message du pape François
Ce dimanche, Ve JOURNÉE MONDIALE DES PAUVRES
[…] 9. Il est décisif d’accroître notre sensibilité afin de comprendre les besoins des pauvres, toujours en mutation comme le sont les conditions de vie. Aujourd’hui, en effet, dans les régions du monde économiquement plus développées, on est moins disposé que par le passé à faire face à la pauvreté. L’état de bien-être relatif auquel on s’est habitué rend plus difficile l’acceptation des sacrifices et des privations. On est prêt à tout pour ne pas être privé de tout ce qui a été le fruit d’une conquête facile. On tombe ainsi dans des formes de rancune, de nervosité spasmodique, de revendications qui conduisent à la peur, à la détresse et, dans certains cas, à la violence. Ce n’est pas le critère sur lequel construire l’avenir ; et pourtant, ce sont aussi des formes de pauvreté dont on ne peut détourner le regard. Nous devons être ouverts à lire les signes des temps qui expriment de nouvelles façons d’être évangélisateur dans le monde contemporain. L’assistance immédiate pour aller à la rencontre des besoins des pauvres ne doit pas empêcher d’être clairvoyant pour réaliser de nouveaux signes de l’amour et de la charité chrétienne, comme réponse aux nouvelles pauvretés que l’humanité d’aujourd’hui expérimente.
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Heureux les pauvres de coeur |
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32ème dimanche du Temps Ordinaire — Année B
Ce passage des Béatitudes résonne encore à nos oreilles depuis la fête de la Toussaint. Il prend une dimension toute particulière en ce dimanche où nous rencontrons la pauvre veuve de l’Evangile. Jésus est assis dans le temple, Il regarde, Il commente et Il s’émerveille devant l’attitude de cette femme. Pauvre parmi les plus pauvres, elle fait écho à la longue procession des veuves de la Bible. Toutes celles qui ont mis leur confiance en Dieu alors que le dénouement le plus extrême semblait être l’horizon de leur vie.
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LA COMMUNION DES SAINTS |
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Tous les saints
Mais qu’est-ce alors que la communion des saints ?
L’Eglise avec un « E » majuscule est l’assemblée de tous les chrétiens, d’aujourd’hui et d’hier, vivants ou décédés. Par notre baptême, nous sommes sanctifiés car, ce jour-là, nous avons reçu l’onction du Saint-Esprit. Par notre baptême, nous faisons partie de la famille de Jésus, nous sommes devenus enfants de Dieu. Et donc, en tant que membres de la communauté chrétienne, nous sommes en communion avec tous les baptisés.
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Confiance |
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30ème Dimanche du Temps Ordinaire — Année B
Assis à la sortie de la ville de Jéricho, Bartimée, aveugle, mendiait. Il essayait de survivre en suscitant l’aumône de ceux qui passaient la porte de la ville. Bien sûr, quand le Seigneur passe, cela s’entend et du fond de sa nuit l’homme fait monter sa prière vers Celui qui est l’espérance du peuple d’Israël. « Fils de David, prends pitié de moi ». Cet appel, le fils de Timée le fait retentir à la fois comme un cri de détresse, mais aussi avec toute sa foi dans le messie d’Israël
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« Il nous est impossible de nous taire sur ce que nous avons vu et entendu » (Ac 4, 20) |
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29ème Dimanche du Temps Ordinaire — Année B
Journée mondiale des missions : une invitation à chacun de nous
Le thème de la Journée Mondiale des Missions de cette année, « Il nous est impossible de nous taire sur ce que nous avons vu et entendu » (Ac 4, 20), est une invitation à chacun d’entre nous à « assumer cette charge » et à faire connaître ce que nous avons dans le coeur. Cette mission est et a toujours été l’identité de l’Église : « Elle existe pour évangéliser » (S. Paul VI, Exhort. ap. Evangelii nuntiandi, n. 14).
Notre vie de foi s’affaiblit, perd prophétie et capacité d’émerveillement et de gratitude dans l’isolement personnel ou en s’enfermant en petits groupes.
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« La lumière a brillé dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas arrêté » |
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28ème Dimanche du Temps Ordinaire — Année B
Il est bon, me semble-t-il, de se remémorer cette parole de l’évangéliste Jean, en cette période qui nous est donnée à vivre. Nous venons, cette semaine, de recevoir le rapport de la CIASE par lequel l’Eglise désire faire oeuvre de vérité. Pouvions-nous imaginer à quel point le Mal est entré dans l’Eglise et combien ce qu’il y a de plus faible et de plus vulnérable dans l’enfance a été souillé et profané ? Même si ces abus ne concernent pas seulement l’Eglise, le scandale demeure car ils ont été perpétrés par ceux qui étaient chargés de conduire et de servir le peuple de Dieu. Nous pensons plus particulièrement aux victimes, à tous ceux dont la vie a été brisée et le corps avili. Par-delà le sentiment de sidération, nous voulons croire que notre Eglise est appelée à la sainteté car, toujours au cours de sa longue histoire mouvementée, capable de se convertir.
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« Lettre aux fidèles de Paris » |
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27ème Dimanche du Temps Ordinaire — Année B
Mesdames, Messieurs, Chers Frères et Soeurs,
Nous avons prié ce dimanche pour les personnes victimes d’abus sexuels sur mineurs. Mardi prochain, le 5 octobre, M. Jean-Marc Sauvé, président de la CIASE, la Commission Indépendante sur les Abus Sexuels dans l’Eglise, remettra publiquement aux évêques de France et aux supérieurs des congrégations religieuses le rapport que l’Eglise lui a commandé, il y a 3 ans.
Cliquer « ici » pour continuer la lecture de la lettre du monseigneur Michel AUPETIT Archevêque de Paris, dans la FIP du 3 octobre 2021, que vous pourriez également télécharger.
« L’attention aux plus petits » |
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26ème Dimanche du Temps Ordinaire — Année B
Dimanche dernier, Jésus accueillait et bénissait un enfant et rappelait, par ce geste, à la fois que nous sommes appelés à retrouver l’esprit d’enfance et aussi que cette petitesse, à la suite du Christ, fait partie de notre condition.
Dans une société où est promue la course à la richesse et aux biens de consommation, il est bon de resituer l’homme au coeur de la création.
Chacun de nous est invité à laisser se déployer en lui les trésors reçus, non pas dans une optique de thésaurisation, mais dans le but de permettre au plus grand nombre d’en bénéficier. C’est dans cette attention aux autres, en établissant des relations fraternelles, comme nous le rappelle notre archevêque dans sa lettre pastorale, que nous pourrons mettre en lumière notre lien privilégié au Christ. Frères et soeurs dans le Christ, nous sommes invités à porter une attention toujours renouvelée à ceux que nous côtoyons, à prendre soin des plus petits qui sont tout particulièrement aimés de Dieu.
Dimanche prochain, notre paroisse va renouer avec cette belle initiative de la sortie de début d’année. Il est bien clair que notre paroisse n’est pas une agence de voyage et que ce périple vers Orléans s’adresse à tous ceux qui désirent aller à la rencontre des frères et soeurs dans le Christ. Nous sommes, bien sûr, invitants afin de vivre ce moment fraternel en prenant le temps. Nous serons accueillis par la communauté paroissiale de Saint-Vincent, nous parcourrons les rues de l’ancienne cité d’Orléans, sur les pas de Jeanne d’Arc, bien présente déjà dans notre quartier, et nous vivrons le trajet en car dans le souci de découvrir de nouveaux visages. Dans notre démarche de quasi-pèlerinage, nous aurons à coeur de confier à Dieu cette année nouvelle durant laquelle nous pourrons mûrir de nombreux projets si nous acceptons à la fois de nous mettre au service les uns des autres et d’être une force d’appel et de propositions pour la vie de notre paroisse.
Cette année, nous la vivons toujours dans le cadre de la crise sanitaire, mais nous avons maintenant appris à vivre avec, dans une attention toujours renouvelée à ceux qui nous entourent et dans nos choix éthiques.
Que cette année soit source de grâces et de bienfaits pour chacun de vous. En vivant toujours plus cette relation fraternelle, nous aurons le souci d’être toujours plus invitants et accueillants. C’est là que la fraternité deviendra véritablement missionnaire.
Père Jean-Christophe VINOT
« La fraternité au service de la mission » |
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25ème Dimanche du Temps Ordinaire — Année B
Notre évêque, Monseigneur Michel Aupetit, nous adresse une lettre pastorale en ce début d’année. Voici sa conclusion :
« Nous devons pouvoir lancer des initiatives nouvelles et parfois surprenantes pour répondre à un tel défi. J’ai employé ce mot, peut-être incongru, de « start-up » du Bon Dieu pour dire combien nous avions à nous laisser guider par le Saint-Esprit dans les temps nouveaux que nous avons à vivre. C’est ainsi, qu’ayant constaté la grande détresse de beaucoup de nos contemporains, j’ai lancé ces grandes prières de guérison et de délivrance auxquelles ont répondu tant de gens d’origines diverses. Voilà pourquoi nous réfléchissons également à la manière dont nous pouvons servir nos frères humains dans les grands bouleversements de l’exercice médical, en particulier de la chirurgie ambulatoire qui va modifier complètement notre présence dans les hôpitaux et dans l’accompagnement des personnes malades à leur domicile. Chacun d’entre nous doit être attentif aux évolutions de notre société qui se transforme avec rapidité et peut déconcerter beaucoup d’entre nous. Quelle force de proposition pouvons-nous être dans la communication, dans les nouvelles formes du travail, dans le domaine de la solidarité, dans la formation des consciences et des intelligences, dans la recherche du sens de la vie ? C’est là que nous sommes attendus et que nous deviendrons missionnaires en portant un message lumineux, non seulement dans son expression écrite ou orale, mais dans la réalité de nos existences et dans la façon dont nous vivrons entre nous l’Évangile que nous avons reçu comme un trésor à partager.
Je souhaiterais que, pendant cette année, nous puissions tous nous emparer de ce sujet important afin de voir comment chacun, en fonction de ses charismes, de sa disponibilité, de ce qui est déjà heureusement construit dans ce sens, puisse déployer et innover audacieusement à partir des richesses existantes et du Don de Dieu, cette fraternité des disciples du Christ toujours à construire pour servir au nom de l’amitié divine une société qui, sans le savoir peut-être explicitement, recherche cette joie profonde d’une fraternité universelle où le « Christ sera tout en tous » comme le dit saint Paul. »
Merci de prendre le temps de lire le document que vous trouverez dans l’église et de faire remonter au Conseil Pastoral : réactions, propositions, initiatives...
Père Jean-Christophe VINOT
et le Conseil Pastoral
« Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille… » |
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24ème Dimanche du Temps Ordinaire — Année B
Sous le signe de l’ouverture déjà mentionné dimanche dernier avec « l’Effata » du Christ, la première lecture nous invite à un certain approfondissement. Le prophète Isaïe reçoit la Parole de Dieu pour la porter aux hommes mais, avant toute chose, il accueille ce don du Seigneur pour lui. Homme de Dieu, il est à la fois témoin par cette Parole dont il est le serviteur et signe par sa vie de cette Parole qui s’accomplit dans le monde.
En cette reprise de la vie paroissiale, il nous est bon de nous remettre devant ce Dieu qui se révèle aux hommes. Non pas une divinité fabriquée selon le bon vouloir de chacun, à l’image et à la ressemblance de ce que nous sommes. Nous entrons toujours plus avant dans cette relation personnelle avec le Christ pour recevoir de Lui ce qu’Il attend de nous. Dans cette révélation, inévitablement, nous viendrons buter sur le mystère de la croix. Comme le Christ qui vient accomplir les Ecritures et récapituler par sa vie tout ce que les prophètes ont réalisé par leur vie, le prophète Isaïe nous invite à mettre en lumière notre vie de Foi jusqu’au bout du témoignage.
Jésus annonce à ses disciples que le Messie doit passer par le creuset de la souffrance pour rejoindre toute la douleur de l’humanité, pour habiter toute l’absurdité du non-sens de l’extrême misère humaine. Dans le plus grand abattement, nous savons que le Christ est présent à nos côtés. Quand nous regardons le crucifié, nous contemplons à la fois la plus grande des douleurs et le plus beau signe d’Amour d’une vie donnée pour le salut de tout le genre humain.
La croix, objet de supplice atroce, signe d’abaissement et d’avilissement pour les païens, est devenue pour nous signe de ralliement et d’espérance dans cet Amour au-delà de tout amour.
Cette semaine, nous allons fêter la Croix Glorieuse. Nous allons faire mémoire de ce signe de salut donné au monde depuis que le Christ, élevé de terre, a offert sa vie pour que le monde soit sauvé, pour que l’univers entier puisse reconnaître que Dieu nous a rejoints dans les profondeurs de notre humanité.
Le signe de la croix que nous traçons sur nous comme une prière intérieure, celui que nous apercevons sur les églises, au carrefour des chemins, au sommet des montagnes, nous rappelle cette présence silencieuse du Christ au sein de la création.
Bientôt, sur le sommet de notre modeste clocher de village, s’élèvera une croix de lumière, pour rappeler à ceux qui nous entourent que la lumière de la Résurrection a jailli de la mort par la croix. Que ce signe, pour chacun de nous, contribue à témoigner de notre Foi en Celui qui a tout donné et qui étend ses bras grands ouverts, protecteurs et bénissants.
« Le Seigneur défend les petits :
j’étais faible, il m’a sauvé. » Psaume 114
Père Jean-Christophe VINOT
« Effata ! » |
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23ème Dimanche du Temps Ordinaire — Année B
En un seul mot, toute la prière de Jésus peut ainsi se résumer quand il s’adresse à cet homme qui lui est présenté. Un homme sourd qui a des difficultés à parler, n’est-ce pas, d’une certaine façon, la personnification de notre société et parfois de chacun de nous ? Bien souvent, nous demeurons sourds à la Parole de Dieu et donc dans l’incapacité quasi matérielle de la répercuter. Tout au long de l’histoire biblique, Dieu invite son peuple à se mettre dans la disposition d’écouter sa Parole de Vie. Combien de fois, de récriminations en fuites en avant, de rappels par les prophètes et de manifestations d’idolâtrie, il fait la sourde oreille !
Toute notre vie baptismale est, en quelque sorte, placée sous cette dynamique de l’écoute. Depuis notre enfantement à la vie de Dieu, nous sommes entrés dans cette capacité à vivre une relation personnelle tournée vers Celui qui désire notre bonheur. Quand un adulte se prépare au baptême, il va vivre ce rite de l’Effata où, par des signes et des paroles, nous demandons que tous ses sens soient ouverts à l’action de Dieu. Et tout principalement, qu’il puisse recevoir la Parole que Dieu lui adresse afin de répondre à ce que le Seigneur attend de lui.
Toute notre vie d’enfant de Dieu est placée sous ce primat de l’écoute.
Alors que nous allons entamer une nouvelle année pastorale avec la fin des vacances d’été, nous pouvons nous poser la question de cette écoute. Comment cette année vécue en Eglise sera-t-elle pour chacun de nous l’occasion de progresser dans cette perception et cette réception de la Parole de Dieu ? Cette écoute est primordiale afin que nous puissions aussi annoncer ce que le Seigneur accomplit dans nos vies.
Pour la croissance de notre vie spirituelle, il est important que nous nous laissions nourrir. Tout d’abord par les sacrements, nous laissons agir en nous cette vie qui vient de Dieu et, par la prière, l’intelligence des Ecritures, l’attention portée à nos frères, nous faisons grandir le don de Dieu jusqu’à le manifester au monde.
Alors, en ce début d’année, « ouvrons-nous » à cette réalité de Dieu présente dans nos vies et aidons nos frères à percevoir son action dans notre monde. Par nos paroles et par nos actes, nous témoignerons que le Christ n’est pas un Dieu caché et qu’Il fait briller la lumière de la Résurrection sur tout homme.
Serons-nous toujours plus invitants pour que nos connaissances et notre voisinage, rejoignent nos initiatives que nous espérons toujours plus fraternelles ? Permettrons-nous à nos frères et soeurs en recherche de trouver le chemin de l’Eglise et de permettre aux plus jeunes de grandir dans la foi reçue au Baptême par la catéchèse et toute initiative que nous aurons à coeur de susciter ?
Dans un contexte complexe, alourdi encore par les contraintes liées à la crise sanitaire, demandons au Seigneur d’être attentifs aux questions de ceux qui nous entourent afin de pouvoir répondre de façon ajustée à leurs attentes. Alors, ouvrons tout grand nos oreilles par l’action de Dieu afin d’entendre les besoins du monde et de témoigner des merveilles que le Seigneur accomplit dans nos vies.
« Le Puissant fit pour moi des merveilles, saint est son nom » Magnificat
Père Jean-Christophe VINOT
« Prière pour les vacances » |
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Béni sois-tu, Seigneur,
de nous donner des yeux pour admirer,
un coeur pour s’enthousiasmer,
une bouche pour rendre grâce et te louer pour toutes les beautés de ta création !
Béni sois-tu, Seigneur,
de nous donner de rencontrer des inconnus,
de découvrir d’autres manières de vivre et d’autres cultures,
de nouer des relations de fraternité et d’amitié,
de prendre le temps d’échanger, sans préjugés :
c’est un don de ton Amour !
Béni sois-tu, Seigneur,
pour toutes les personnes qui sont au service des vacanciers et des touristes,
pour ceux et celles qui travaillent dans la restauration ou les campings,
pour ceux et celles qui animent spectacles, divertissements et festivals
ou qui nous offrent des espaces de recueillement.
C’est encore une attention de ta tendresse !
Nous te prions, Seigneur,
pour tous ceux et celles qui ne peuvent pas prendre de vacances,
pour ceux et celles qui ne peuvent admirer la création,
pour tous ceux qui sont malades, isolés et sans soutien,
pour les personnes âgées qui n’ont pas de visite de leur famille
et pour ceux qui cherchent désespérément du travail.
Apprends-nous à les porter dans notre prière fraternelle.
« L’à venir » |
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14ème au 17ème Dimanche du Temps Ordinaire — Année B
Avec l’approche des vacances d’été, nous récapitulons les évènements de cette année passée, marquée une fois de plus par la crise sanitaire et son confinement. Petit à petit, nous avons repris le chemin de l’église et nous avons recommencé à réaliser des projets : pèlerinage de Saint-Joseph, pique-nique à Bercy. Après la coupure estivale, si nous le pouvons, nous reprendrons nos rendez-vous habituels avec toutes vos propositions pour que notre communauté paroissiale soit toujours plus missionnaire dans notre quartier.
Avec le conseil pastoral, nous avons réfléchi à la lisibilité de notre bâtiment église de plus en plus enserré dans la résidence. Bientôt, une croix lumineuse brillera en haut de notre clocher, comme un signal au cœur de notre quartier pour signifier la présence de notre communauté qui vit du Christ ressuscité. Pour inviter nos voisins à nous rejoindre, une mosaïque de la Vierge à l’enfant sera installée sur la rue, rappel de la prière de notre communauté pour les habitants de notre quartier, et de la présence maternelle de Marie.
Si nos liturgies sont belles et priantes, c’est grâce à l’apport personnel de chacun ; et de plus en plus, des habitants viennent épisodiquement nous rejoindre. Continuons à être invitants et notamment pour nos repas partagés de juillet, afin de rejoindre les personnes isolées et créer des liens fraternels.
Notre sortie paroissiale de rentrée à Orléans, sur les pas de Jeanne d’Arc (dont la mémoire reste liée aux noms de rues), sera l’occasion, à nouveau, de créer des liens et de vivre ensemble une aventure commune entre toutes les générations. Si le Christ nous rassemble dans la liturgie dominicale, c’est aussi pour vivre cette communion entre les personnes et prendre soin de nos frères dans le souci et l’attention aux plus isolés.
Enfin, nous devons nous mobiliser pour inviter les familles à rejoindre l’Eveil à la foi et la catéchèse. Notre mission première est de témoigner de notre foi et de continuer à approfondir ce don de Dieu quel que soit notre âge. Une paroisse qui verrait sa jeunesse disparaître ne remplirait plus sa mission première et n’aurait plus d’avenir. Cette question est posée à tous. Soyons les relais auprès de ceux que nous connaissons, de nos voisins…Des tracts sont à votre disposition dans notre église afin de diffuser l’information à tous.
Demeurons unis dans la prière pendant tous ces mois d’été. Nous confions au Seigneur ces mois à venir afin que nos projets mûrissent et aboutissent car, sans Lui, nous ne pouvons rien construire de façon durable.
« Si le Seigneur ne bâtit la maison, les bâtisseurs travaillent en vain » Psaume 126
Père Jean Christophe VINOT
« Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles… » |
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13ème Dimanche du Temps Ordinaire — Année B
Dimanche dernier, après avoir calmé la tempête et les flots déchaînés, Jésus invitait ses disciples à entrer dans une démarche de foi, à devenir véritablement des fidèles de Dieu. Dans cette adhésion de la foi, nous trouvons le principe d’une fidélité à une parole reçue. Petit à petit, par la pédagogie du Christ et surtout en vivant à la suite du Christ le mystère de la mort et de la résurrection, les disciples vont entrer dans cette relation de fidélité. Ils auront fait l’expérience d’une rencontre qui aura transformé leur vie et, au nom de cet Amour reçu de Dieu, ne pourront que témoigner dans la fidélité de cette même fidélité de Dieu envers les hommes.
Oui, Dieu est fidèle et toute l’Ecriture en témoigne : inlassablement, Il revient vers l’homme qui a détourné son regard de Lui et qui est retourné vers les idoles. Depuis notre Baptême, nous vivons cette fidélité à Dieu si nous comprenons effectivement que le Seigneur ne nous abandonnera jamais. Déjà, dans la barque, dans cette torpeur apparente, Jésus continuait à veiller sur ses apôtres, prémices de l’Eglise. Aujourd’hui encore, si nous demeurons dans la fidélité à notre engagement baptismal, nourri par la Confirmation et l’Eucharistie, nous pourrons refléter cette présence du Ressuscité pour notre monde.
Dans l’Evangile de ce jour, Jésus guérit, relève de la mort. Il répond par là à deux attitudes de foi ; l’une d’un fidèle à l’Alliance avec Dieu qui ose demander l’impossible pour sa fille qui avance vers la mort ; l’autre d’une femme qui s’approche de Celui en qui elle a déposé tous ses espoirs, noyée dans la foule mais nageant littéralement vers le Christ, vers le rivage du salut, pour atteindre, dans l’anonymat le plus total, le vêtement du Saint des Saints. Jésus se laisse aborder, toucher, et notre foi nous permet d’avancer en espérant contre toute espérance.
Ayant vécu l’expérience de la rencontre, nous ne pouvons entrer que dans cette fidélité et témoigner des merveilles de Dieu. Combien de nos contemporains peuvent-ils témoigner de cette rencontre qui a été rendue possible par des médiations ? Dieu se révèle dans nos frères et sœurs et nous sommes les révélateurs de sa présence en vivant de cette fidélité.
Fidélité dans notre rencontre à Jésus donné, livré dans son Eucharistie. Fidélité à la prière pour le monde et à la méditation de la parole de Dieu. Fidélité à l’attention aux plus petits où nous découvrons la présence du Christ, humble et caché.
Bien sûr, tout cela ne peut se révéler au monde que par notre témoignage, si nous ressentons la nécessité de transmettre ce qui est au cœur de notre vie.
Notre fidélité à Dieu manifeste notre confiance et témoigne par elle-même de notre désir de vivre de Lui. Dans cette relation d’Alliance renouvelée chaque jour, réaffirmons notre fidélité à la personne du Christ Jésus, l’Emmanuel.
« …Rendez grâce en rappelant
son nom très saint » Psaume 29
Père Jean-Christophe VINOT
« Passons sur l’autre rive » |
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12ème Dimanche du Temps Ordinaire — Année B
Cette invitation du Christ à ses disciples peut résonner en nous d’une manière toute particulière en cette année étrange, marquée encore par la crise sanitaire.
Après le confort dans l’écoute de la Parole du Christ enseignant la foule, les disciples sont invités à partir vers l’inconnu. Il faut donc reprendre la barque et s’aventurer sur les eaux inquiétantes et se confronter aux vents contraires.
Tout au long de ces mois passés, nous avons affronté des évènements que nul n’aurait pu imaginer, nous avons mené notre barque à travers les écueils et nous espérons retrouver le grand large afin d’arriver au but. Certains ont pu désespérer, mais nous avons découvert une présence dont nous n’avions pas fait l’expérience jusqu’à présent.
Dans l’Evangile, une fois la traversée initiée, Jésus s’assoupit et rien ne peut le tirer de son sommeil. C’est le repos dans la confiance, celui du juste qui ne craint rien. « Je n’ai de repos qu’en Dieu seul », comme peut nous le rappeler le psalmiste.
Pour les disciples, cette traversée sera une expérience fondatrice quand ils s’élanceront sur tous les chemins du monde afin d’annoncer le Christ ressuscité. Ce Jésus de Nazareth qui commande à la mer et aux vents est bien ce Dieu, maître de la Création, mais plus encore, dans ce sommeil, il y aura pour eux l’expérience d’une présence. Bien souvent, quand nous sommes confrontés aux vents contraires de la vie, nous avons l’impression que Dieu nous a abandonnés, Il est sourd à nos appels ; en quelque sorte, Il dort. Dans le frêle esquif balloté par les flots, les disciples vont découvrir qu’ils ne craignent rien car Jésus est avec eux. Ce moment vécu dans la crainte et l’épreuve les éclairera quand, après l’Ascension, ils découvriront cette présence autre du Christ. Ils feront l’expérience de la promesse dans cette parole du ressuscité qui accompagne toute la vie de l’Eglise depuis ses origines : « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps ».
En cette période où, de nouveau, nous essayons de nous projeter dans l’avenir, nous pouvons refaire spirituellement l’expérience de ce compagnonnage du Christ. Celui que nous ne voyons pas, mais qui nous invite résolument à avancer vers le large car Il met en chacun de nous la capacité de le vivre.
De quoi l’avenir sera-t-il fait ? Plus encore aujourd’hui, nous avançons dans l’incertitude, mais aussi dans la révélation qui a accompagné tous les apôtres dans leur vie missionnaire, en nous laissant guider par l’Esprit Saint. Nous pouvons, pour nous en convaincre un peu plus, relire les Actes des Apôtres et tout particulièrement « l’épopée paulinienne ».
Non, Dieu ne dort pas, car Il est toujours présent à notre vie, Il nous donne, si nous sommes attentifs à sa présence, de réaliser ce qui est bon pour nous et d’avancer autrement avec ce qu’Il pourra nous transmettre et que nous accueillons dans notre compagnonnage avec Lui. Ainsi, nous pourrons le rejoindre sur l’autre rive, après l’avoir cherché et découvert tout au long de notre vie.
« Qu’ils rendent grâce au Seigneur de son amour,
de ses merveilles pour les hommes... » Psaume 106
Père Jean-Christophe VINOT
« Frères, nous gardons toujours confiance… » |
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11ème Dimanche du Temps Ordinaire — Année B
C’est ainsi que l’apôtre Paul s’adresse à la communauté de Corinthe. Après bien des tribulations, nous aussi, marqués à jamais par la crise sanitaire, nous recommençons à faire des projets et à envisager un été, sinon démasqué, mais dans la possibilité de retrouver nos proches.
Pour conclure notre année pastorale, nous vous avons proposé deux démarches axées sur la prière (pèlerinage avec Saint Joseph) et la convivialité (pique-nique à Bercy). Nous avons mesuré le manque ressenti par beaucoup pendant ce temps d’isolement et nous aspirons tous à reprendre une vie normale et à avancer.
Lors de la sortie paroissiale à Senlis, en 2019, nous avions évoqué ensemble les projets du Conseil Pastoral concernant la visibilité de notre paroisse dans notre quartier. Depuis quelques années, dans un contexte parfois tendu, notre église s’est vue enserrée dans des grilles clôturant la résidence dans laquelle nous sommes insérés. Si nous ne voulons pas que notre paroisse devienne « Saint-Jean-des-Deux-Grilles » et ne soit plus ce qu’elle a toujours été au plein vent des deux moulins, il nous faut redonner de la visibilité à notre église. Déjà, une vitrine a été placée sur les grilles afin de donner, au-delà de l’enclos, les renseignements concernant la vie de notre paroisse. Bientôt, une croix enseigne, signe lumineux, croix glorieuse, sera installée au sommet de notre clocher afin de rappeler la présence à la fois du Ressuscité dans notre quartier et le lieu du rassemblement des pierres vivantes de notre paroisse.
Un second dessein mûrit, inspiré du projet de Madeline DIENER de créer une mosaïque de la Vierge présentant l’enfant Jésus (elle a déjà réalisé le Christ ressuscité et l’arbre de vie). Cette mosaïque sera visible sur le mur de notre église côté rue du Château-des-Rentiers.
Ces projets s’inscrivent dans une réflexion à la fois sur la lisibilité de notre maison d’église bien cachée dans l’urbanisme et sur notre démarche missionnaire. Nous pourrons maintenant inviter ceux qui vivent dans la proximité depuis des années sans jamais avoir entendu parler de notre communauté et qui n’ont jamais perçu l’existence d’une église.
Ce projet missionnaire, s’il doit aller à son terme, repose sur une démarche de prière qui doit précéder chacune de nos actions. Quand le projet sera défini, nous mettrons en œuvre les moyens de vous y associer en rencontrant l’artiste et peut-être en ayant la possibilité d’apporter votre pierre pour la réalisation de l’œuvre…
Bien sûr, ces projets ne pourront voir le jour que grâce à votre soutien financier. Nous sommes devant un enjeu. Notre église, en plus de rayonner par sa communauté, doit rester visible dans notre quartier. Depuis des années, la graine est semée en terre, tout doit être mis en œuvre afin qu’elle devienne un bel arbre de vie.
« Vieillissant, il fructifie encore,
il garde sa sève et sa verdeur. » Psaume 91
Père Jean-Christophe VINOT
Heureux les invités au repas du Seigneur |
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Dimanche du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ
Chaque dimanche, nous répondons à une invitation, et tout particulièrement aujourd’hui, en cette fête du Saint-Sacrement du corps et du sang du Christ. Jésus, en entrant dans sa Passion, a désiré vivre le repas de la Pâque avec ses disciples. Dimanche après dimanche, nous faisons mémoire de l’actualité du Salut : le Dieu d’Israël est un Dieu sauveur qui fait passer le peuple de l’Alliance de la mort à la vie. Les Hébreux, à la suite de Moïse, ont réalisé cela en passant la Mer Rouge et en entrant dans l’Alliance. Plus encore qu’hier, le Christ nous donne de la vivre au plus profond de notre être en se livrant totalement pour demeurer en nous.
Le Jeudi Saint, nous avons puisé à la source de la charité la plus vive, en réalisant que, dans cette communion au corps et au sang du Christ, comme disciples, nous sommes appelés à exprimer ce que nous avons reçu par une charité tournée vers nos frères et qui prend son origine en Dieu. Quand nous communions au Christ vivant, ressuscité, nous entrons dans toute l’histoire du peuple d’Israël, mais par-dessus tout, nous nous laissons habiter par une présence. Unis au Christ qui demeure en nous, nous sommes appelés à devenir Celui que nous recevons.
Ce dimanche particulier dans l’année nous aide à la fois à approfondir notre relation personnelle au Christ dans le sacrement de l’Eucharistie, et à réaliser en quoi cette rencontre nous conduit à vivre notre vocation de disciples missionnaires. Chaque messe célébrée rend présent, actuel, le sacrifice du Christ, le don de sa vie. C’est là où nous venons puiser la réalité de sa présence et repartir avec un cœur joyeux et le désir d’annoncer les merveilles de Dieu. Après avoir communié au Dieu vivant, nous entendons à la fin de la messe cette invitation du diacre : « Allez ! ». Dans ce petit mot réside toute la vocation missionnaire de l’Eglise : « Allez de toutes les nations ». Nous ne sommes pas venus simplement participer à un repas de fête dans la joie de la rencontre et de la prière commune, nous sommes venus accueillir une présence qui nous conduit à aller vers les autres.
Toute communauté chrétienne qui célèbre l’Eucharistie ne peut être que missionnaire et porter au monde Celui que nous avons reçu. Cette rencontre, fruit d’une invitation reçue, nous aurons à cœur de la transmettre en rayonnant de Celui qui demeure en nous et qui nous donne de porter du fruit.
En communiant au Dieu vivant, dans une adhésion toujours renouvelée au Christ, nous pourrons témoigner par toute notre vie de ce qui nous fait vivre. Alors, heureux sommes-nous d’entendre cette invitation à nous retrouver autour de la table du Seigneur et de nous nourrir de sa vie.
« Comment rendrai-je au Seigneur
tout le bien qu’il m’a fait ?
J’élèverai la coupe du salut,
j’invoquerai le nom du Seigneur.. » Psaume 115
Père Jean-Christophe VINOT
Laissons-nous conduire par l’Esprit |
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Dimanche de la sainte Trinité
En cette fête de la Trinité, nous pouvons entendre de nouveau cette affirmation qui a fait partie de notre liturgie de la Pentecôte. Certes, l’Esprit Saint nous conduira vers la vérité tout entière et nous ouvrira à la compréhension de ce qui constitue le coeur de notre relation à Dieu : la vie trinitaire.
Au commencement, il y eut le baptême, comme immersion dans la relation du Père, du Fils et de l’Esprit. Nous vivons de cette grâce qui nous fait entrer dans cette intimité et nous donne les moyens de réaliser de quel Amour nous sommes aimés en communiquant au monde ce que nous avons reçu.
Comme nous le rappelle l’Evangile de ce jour, toute notre vie à la suite de la mission confiée par Jésus à son Eglise est d’annoncer cette présence du Christ dans le monde. Par notre Baptême, nous sommes appelés et envoyés pour répondre à notre vocation de disciples missionnaires. « Allez ! », nous dit le Christ. Cette invitation, nous la recevons à l’issue de chaque messe, non pas comme une invitation à rentrer chez soi, mais afin d’être les témoins de cette rencontre bouleversante que nous avons vécue dans l’Eucharistie. Nourris à la source même du don de Dieu, nous sommes habités par cet Amour trinitaire afin de rejoindre tous ceux qui attendent une parole d’espérance dans cette charité qui jaillit du coeur du Christ.
Tout au long de la crise sanitaire, nous sommes demeurés attentifs à toutes les formes de solitude. Il nous faut donc réapprendre à avancer ensemble et regarder en avant. Nous allons essayer de construire ensemble des projets afin d’annoncer ce Dieu d’Amour qui se manifeste au monde, à la fois dans l’unité et la diversité des personnes.
Entrons toujours dans les profondeurs de cette relation qui nous portera afin de témoigner de ce que nous avons reçu. Jésus confie à son Eglise la mission de baptiser ; nous nous réjouissons d’un prochain Baptême, après des mois de parenthèses. A la suite des apôtres, nous sommes appelés à enseigner quelle est notre part dans ce travail de catéchèse : pour nous, pour transmettre et pour toucher les familles. Si nous sommes convaincus que, par le Baptême, nous entrons dans la vie de Dieu, il faut pouvoir réaliser ce que cela signifie et développer en nous les dons de Dieu. Si le catéchisme disparaît d’une paroisse, alors toute fécondité disparaît. Soyons attentifs ensemble à cette question afin de garder en nous cette dimension missionnaire et toujours entrer plus avant dans le mystère trinitaire.
« Dieu veille sur ceux qui le craignent,
qui mettent leur espoir en son amour. » Psaume 32
Père Jean-Christophe VINOT
Tous furent remplis d’Esprit Saint |
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Dimanche de Pentecôte
En cette fête de la Pentecôte, où nous nous associons à tous nos frères qui recevront le sacrement de Confirmation, demandons au Seigneur de raviver en nous ses dons et prions le Maître de l’impossible afin de nous aider à réaliser notre vocation dans le monde. Soyons, à la suite des apôtres, des chrétiens déconfinés, disponibles à tous et disciples missionnaires.
« Esprit Saint Toi qui es depuis toujours le Maître de l’impossible,
viens réaliser en nous tout ce qui T’est possible :
fais vivre ce qui meurt,
fais éclore ce qui germe,
fais mûrir ce qui est tombé en terre.
Sois en nous l’Esprit du Père,
viens nous convaincre de donner notre vie
et de collaborer au grand oeuvre de la création,
de la terre à transformer aux terres à partager entre tous.
Sois en nous l’Esprit du Fils,
viens nous apprendre à passer par la Croix
pour ouvrir le chemin de ton Royaume
et vivre dans la confiance les épreuves comme les joies.
Sois en nous l’Esprit de Sainteté,
qui nous initie aux moeurs de Dieu,
à la générosité du Père, à la fidélité du Fils,
et aussi au courage des Apôtres et à la louange de Marie.
Sois en nous l’Esprit, qui fait sans cesse une humanité nouvelle,
qui recrée nos libertés quand elles se défont,
qui maintient l’espérance au coeur même des violences,
qui ne désespère d’aucun homme,
pas même de ceux qui n’attendent plus rien de Dieu.
Donne-nous à chacun de trouver notre place dans l’Eglise
pour que le monde ait la vie, celle que l’on trouve en perdant la sienne,
avec Toi, grâce à Toi, Ô Maître de l’impossible ! Amen. »
Mgr Claude Dagens
L’Ascension du Seigneur |
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7ème dimanche de Pâques
« Personne n’est monté au ciel que celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jn 3,23). Notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ voulant nous apprendre à monter au ciel, a fait ce qu’il nous a enseigné et est monté lui-même au ciel. Mais comme il n’aurait pu monter s’il n’avait commencé par descendre, la divinité, étant un être simple, ne lui permettait ni de monter ni de descendre, attendu qu’elle ne peut ni croître ni diminuer ou changer en quelconque manière que ce soit, il unit à sa personne notre nature, je veux dire la nature humaine, afin de pouvoir monter et descendre et nous enseigner la voie par laquelle nous pouvions monter nous-mêmes. C’est ce que vous indiquent les paroles de l’Evangile que je vous ai citées. Ces paroles, en effet, « nul n’est monté au ciel que celui qui est descendu du ciel », expriment qu’il s’est uni la nature humaine ; et celles-ci qui viennent ensuite, « celui qui est dans le ciel », rappellent l’immuabilité de sa nature divine.
Ces paroles nous indiquent également qu’il est la voie par laquelle nous devons monter, et la patrie où nous devons demeurer ; la voie pour ceux qui sont encore dans le passage et la patrie pour ceux qui y sont parvenus. Tout en demeurant ce qu’il était dans sa nature, il est descendu et il est remonté chez nous à cause de nous, en atteignant d’une extrémité jusqu’à l’autre avec force, et en disposant tout avec douceur (Sg 8,1). Il est en effet descendu si bas qu’il ne convenait pas qu’il descendît davantage, et il est monté si haut qu’il ne saurait monter plus qu’il l’a fait. Pour ce qui est de descendre, il est descendu avec force, parce qu’il était la force même, mais il a disposé son Ascension avec douceur, parce qu’il était la sagesse. […]
Extrait d’un sermon de saint Bernard (1090-1153)
Dieu qui élèves le Christ au-dessus de tout, ouvre-nous à la joie et à l’action de grâce, car l’Ascension de ton Fils est déjà notre victoire : nous sommes les membres de son corps, il nous a précédés dans la gloire auprès de toi, et c’est là que nous vivons en espérance.
Oraison du jour de l’Ascension
Le choix de Dieu |
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6ème dimanche de Pâques
Dans l’Evangile de ce dimanche, nous entendons cette parole du Christ : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure ».
Jésus s’adresse à ses disciples, à ceux qui ont entendu son appel et qui se sont mis à sa suite. Dieu appelle afin que nous puissions travailler à sa vigne et participer à son oeuvre. Depuis le début, le Créateur est tourné vers l’homme afin d’entrer dans cette relation d’Amour. Depuis la création, telle qu’elle nous est relatée dans la Bible, le Seigneur donne, mais le peuple renâcle à recevoir et à entrer dans cette relation d’Amour, à vivre dans l’Alliance. Si nous adhérons au message de l’Evangile, c’est que le Christ a réalisé, par sa vie, tout ce que l’humanité était incapable de réaliser. En contemplant le don total du Christ, nous pouvons entrer à notre tour dans une relation désintéressée.
En faisant le choix de l’homme, Dieu nous tend la main dans une invitation à le choisir. Par notre adhésion, nous entrons dans le projet de Dieu et nous réalisons notre vocation d’êtres créés à son image et à sa ressemblance, dans cette capacité à toujours aimer d’une manière désintéressée.
Si le Seigneur nous choisit afin de participer à son oeuvre, c’est aussi pour en devenir les témoins. En portant du fruit, en laissant couler en nous la sève baptismale que le cep nous communique, nous manifesterons au monde à la fois notre condition de disciples et celle de témoins. Disciples, parce que nous avons fait à notre tour le choix de Dieu et témoins, car ce que nous vivons est signe pour notre monde.
Si le message de l’Evangile apparaît souvent en contradiction avec les valeurs du monde, nous continuons à interroger nos contemporains. Si nous mettons en oeuvre les valeurs des premiers chrétiens : « Voyez comme ils s’aiment », nous réaliserons totalement les paroles du Christ : « C’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres qu’ils reconnaîtront que vous êtes mes disciples ». Etre ce que le Christ Jésus attend de nous constitue le plus grand message pour aujourd’hui. Dieu nous a choisis pour réaliser cette oeuvre dans le monde et rappeler ce qui est premier, ce qui nous constitue comme des êtres capables du plus total désintéressement.
Parfois englouti dans les misères de notre humanité, personne ne perçoit ce que l’homme réalise dans l’altruisme et le souci de son prochain. Nous, disciples du Christ, nous y voyons l’oeuvre de Dieu. Soyons donc ceux qui le révèlent au monde en aidant nos frères en humanité à lire tous ces signes mis à notre disposition.
« Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles ;
Acclamez le Seigneur, terre entière,
sonnez, chantez, jouez ! » Psaume 97
Père Jean-Christophe VINOT
« En dehors de moi, vous ne pouvez rien faire » |
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5ème dimanche de Pâques
Après le bon Pasteur et les visions bucoliques de troupeaux, l’Evangile nous conduit dans les pays de vignobles et nous donne à méditer sur l’image de la vigne.
Tout au long de l’Ecriture, la vigne nous dit quelque chose de l’œuvre de Dieu. Il est souvent comparé au maître de la vigne qui plante et prend soin en attente des fruits. La récolte est espérée pour ceux auxquels le maître a remis la responsabilité du vignoble. Dans l’Ancien Testament, cette vigne est comparée au peuple de Dieu : « La vigne du Seigneur Sabaoth, c’est la maison d’Israël ».
Jésus reprend cette image en récapitulant en Lui l’unité du peuple de Dieu « Je suis la vigne et vous les sarments ». Si le Christ est le cep, image désolée en hiver, mais dans lequel la sève monte comme une nouvelle résurrection pour que les sarments sortent et portent du fruit, c’est pour nous rappeler que nous faisons un avec Lui. « Celui qui demeure en moi et en qui je demeure ». Cette parabole nous transmet aussi cette réalité de la communion, ne faire plus qu’un avec le Christ, en nous abreuvant de sa vie pour devenir toujours plus vivants par Lui. Non pas pour une croissance égoïste afin de nous réaliser ou d’exister par nous-mêmes, mais afin de porter du fruit.
Rester branché au Christ, c’est aussi accepter de dépendre d’un autre, de recevoir de Celui qui est source de vie, mais aussi, de vouloir transmettre ce que nous avons reçu. Telle est la réalité du disciple missionnaire, de celui qui a accepté de suivre le Christ et d’être témoin de sa présence au milieu de notre monde.
Attaché au Christ, comme le sarment à la vigne, nous recevons de Lui ce dont nous avons besoin pour vivre. Telle est notre demande quotidienne : « Donne-nous notre pain de ce jour ». C’est en acceptant de recevoir d’un autre, de nous laisser porter, que nous pourrons, à notre tour, transmettre ce que nous avons reçu. Ce n’est pas une vie de dépendance, mais c’est un choix toujours renouvelé et une adhésion à Celui qui nous a tout donné.
Dans l’Eucharistie, nous recevons le Christ vivant qui ne fait plus qu’un avec nous et nous échappons, par là-même, à toute forme de solitude. Nous nous laissons habiter et rejoindre par une présence qui nous dépasse et dont nous n’aurons jamais fini de mesurer la réalité.
Alors, pour porter du fruit, ne refusons pas le don de Dieu qui coule en nous par la médiation des sacrements. Laissons-nous émonder par le vrai vigneron qui prend soin de sa vigne. Ne refusons pas son action en nous et, avec Lui, soyons témoins de sa présence au cœur de notre humanité. A la suite des apôtres, soyons, en quelque sorte, de nouveaux Paul et Barnabé…
« Demeurez en moi, comme moi en vous.
Celui qui demeure en moi porte beaucoup de fruits. » Jean 15
Père Jean-Christophe VINOT
MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS POUR LA 58éme JOURNÉE MONDIALE DE PRIÈRE POUR LES VOCATIONS |
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4ème dimanche de Pâques
Saint Joseph : le songe de la vocation
[…]Dieu voit le cœur (cf. 1 S 16, 17) et en saint Joseph, il a reconnu un cœur de père, capable de donner et de susciter la vie dans le quotidien. C’est à cela que tendent les vocations : susciter et régénérer des vies chaque jour. Le Seigneur désire modeler des cœurs de pères, des cœurs de mères : des cœurs ouverts, capables de grands élans, généreux dans le don de soi, compatissants en réconfortant les angoisses et fermes pour renforcer les espérances. C’est de cela que le sacerdoce et la vie consacrée ont besoin, aujourd’hui de manière particulière, en des temps marqués par des fragilités et des souffrances dues aussi à la pandémie, qui a suscité des incertitudes et des peurs concernant l’avenir et le sens même de la vie. Saint Joseph vient à notre rencontre avec sa douceur, comme un saint de la porte d’à côté ; en même temps, son témoignage fort peut nous orienter sur le chemin. […]
Le service, expression concrète du don de soi, ne fut pas seulement pour saint Joseph un idéal élevé, mais il devint une règle de vie quotidienne. Il s’employa à trouver et à aménager un logement où faire naître Jésus ; il se prodigua pour le défendre de la fureur d’Hérode en organisant un voyage rapide en Égypte ; il s’empressa de retourner à Jérusalem à la recherche de Jésus perdu ; il entretint sa famille en travaillant, même en terre étrangère. Il s’adapta, en somme, aux diverses circonstances avec l’attitude de celui qui ne perd pas courage si la vie ne va pas comme il veut : avec la disponibilité de celui qui vit pour servir. Dans cet esprit, Joseph accueillit les nombreux et souvent imprévus voyages de la vie : de Nazareth à Bethléem pour le recensement, puis en Égypte et encore à Nazareth, et chaque année à Jérusalem, bien disposé chaque fois à aller à la rencontre de circonstances nouvelles, sans se plaindre de ce qui arrivait, prêt à aider pour régler les situations. On peut dire qu’il a été la main tendue du Père céleste à son Fils sur la terre. Il ne peut donc qu’être un modèle pour toutes les vocations, qui sont appelées à ceci : être les mains laborieuses du Père pour ses fils et ses filles. […]
Dans la maison de Nazareth, dit une hymne liturgique, il y avait « une joie limpide ». C’était la joie quotidienne et transparente de la simplicité, la joie qu’éprouve celui qui garde ce qui compte : la proximité fidèle à Dieu et au prochain. Comme il serait beau si la même atmosphère simple et radieuse, sobre et pleine d’espérance, imprégnait nos séminaires, nos instituts religieux, nos maisons paroissiales ! C’est la joie que je vous souhaite, frères et sœurs, qui avec générosité avez fait de Dieu le rêve de votre vie, pour le servir dans les frères et dans les sœurs qui vous sont confiés, à travers une fidélité qui est déjà en soi témoignage, à une époque marquée par des choix passagers et des émotions qui disparaissent sans laisser la joie. Que saint Joseph, gardien des vocations, vous accompagne avec un cœur de père !
Extrait du message du pape François
« A vous d’en être les témoins » |
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3ème dimanche de Pâques
Aujourd’hui résonne partout dans le monde l’annonce de l’Eglise : “Jésus, le crucifié, est ressuscité comme il l’avait dit. Alléluia”.
L’annonce de Pâques ne montre pas un mirage, elle ne révèle pas une formule magique, elle n’indique pas une échappatoire face à la situation difficile que nous traversons. La pandémie est encore en cours ; la crise sociale et économique est très lourde, en particulier pour les plus pauvres ; malgré cela – et c’est scandaleux – les conflits armés ne cessent pas et les arsenaux militaires se renforcent. C’est le scandale d’aujourd’hui.
Face, ou mieux, au milieu de cette réalité complexe, l’annonce de Pâques renferme en quelques mots un événement qui donne l’espérance qui ne déçoit pas : “Jésus, le crucifié, est ressuscité”. Elle ne nous parle pas d’anges ou de fantômes, mais d’un homme, un homme en chair et en os, avec un visage et un nom : Jésus. L’Evangile atteste que ce Jésus, crucifié sous Ponce Pilate pour avoir dit qu’il est le Christ, le Fils de Dieu, est ressuscité le troisième jour, selon les Ecritures et comme il l’avait prédit à ses disciples.
Le crucifié, pas un autre, est ressuscité. Dieu le Père a ressuscité son Fils Jésus parce qu’il a accompli jusqu’au bout sa volonté de salut : il a pris sur lui notre faiblesse, nos infirmités, notre propre mort ; il a souffert nos douleurs, il a porté le poids de nos iniquités. C’est pourquoi Dieu le Père l’a exalté et maintenant Jésus Christ vit pour toujours, il est le Seigneur.
Les témoins rapportent un détail important : Jésus ressuscité porte gravées les plaies des mains, des pieds et du côté. Ces plaies sont le sceau éternel de son amour pour nous. Quiconque souffre une dure épreuve, dans son corps et dans son esprit, peut trouver refuge dans ces blessures, recevoir à travers elles la grâce de l’espérance qui ne déçoit pas. […]
Parmi les multiples difficultés que nous traversons, n’oublions jamais que nous sommes guéris par les blessures du Christ (cf. 1 P 2, 24). A la lumière du Ressuscité, nos souffrances sont transfigurées. Là où il y avait mort, il y a maintenant vie, là où il y avait deuil, il y a maintenant consolation. En étreignant la Croix, Jésus a donné un sens à nos souffrances et maintenant prions pour que les effets bénéfiques de cette guérison s’étendent à travers le monde entier.
Joyeuses, saintes et sereines Pâques !
Extrait du message URBI ET ORBI du pape François,
PAQUES 2021
Dimanche après dimanche |
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2ème dimanche de Pâques
Tous nos dimanches s’enracinent dans le premier jour de la semaine et notamment dans le jour de Pâques. Nous avons célébré, la semaine dernière, la Résurrection du Seigneur et, comme les apôtres, nous voici de nouveau réunis dans ce lieu où nous avons été rejoints par le Christ ressuscité. Nul besoin d’apparition, aujourd’hui, nous connaissons par la Foi Celui qui vient nous visiter au-delà de nos peurs, de nos enfermements, de nos doutes…Nous avançons avec le témoignage de tous ceux qui ont pu rencontrer le Christ ressuscité et qui nous ont transmis ce que nous avons nous-mêmes reçu.
Aujourd’hui, dans notre communauté, cinq enfants de la catéchèse primaire vont vivre une étape importante de leur croissance spirituelle. Après l’entrée dans l’Eglise par le Baptême, la Communion vient nourrir en nous la vie même de Dieu afin de devenir toujours plus Celui que nous recevons. « Si tu savais le don de Dieu », dit Jésus à la femme de Samarie. Si nous réalisions véritablement la rencontre si intime et si bouleversante que nous vivons dans chaque Eucharistie, nous resterions peut-être à notre place. Et pourtant, Jésus veut se donner à nous, demeurer à l’intime de nous-mêmes, être unis à chacune de nos vies.
Pendant le précédent confinement, où les messes étaient célébrées sans le concours du peuple, beaucoup d’entre nous ont ressenti ce manque cruel. La plus magnifique célébration eucharistique diffusée sur les écrans ne peut remplacer celle où, conviés- « Heureux les invités au repas du Seigneur »- nous pouvons, en Eglise, célébrer avec des frères et sœurs dans la plus grande proximité avec le Christ. Après le temps de la communion spirituelle, où nous avons fait l’expérience de ce que beaucoup de nos frères vivent de par le monde, parce que la messe ne peut pas être célébrée, nous avons pu retrouver le chemin de nos églises. De nouveau nous pouvons répondre à l’invitation du Christ et nous rassembler, toujours dans le strict respect des mesures sanitaires, pour vivre ensemble, à la suite de nos pères dans la foi, « la fraction du pain ». Dans le corps livré du Christ, se trouve cette certitude à la fois de l’unité des chrétiens et aussi d’être accueillis dans notre diversité. Tous ensemble, unis par le Christ ressuscité, nous manifestons cette communion renouvelée entre les hommes.
Aujourd’hui, des enfants vont rejoindre, à notre suite, la table eucharistique. Aidons-les à trouver leur place et à témoigner de la richesse du don de Dieu. C’est en recevant le Christ dans ce don qui nous dépasse que nous pourrons, par nos actes, manifester au monde notre proximité avec Celui qui vient nous rejoindre sur nos chemins et nous conduire à la véritable rencontre : « Alors leurs yeux s’ouvrirent ».
« Voici le jour que fit le Seigneur,
qu’il soit pour nous jour de fête et de joie ! » Psaume 117
Père Jean-Christophe VINOT
Le premier jour de la semaine |
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Dimanche de Pâques
De grand matin, comme nous le relate l’Evangile, Marie-Madeleine est venue au tombeau. Un nouveau jour s’était levé, annonce d’une ère nouvelle. Celui qui avait été déposé dans le tombeau, descendu dans les entrailles de la terre, est sorti du sommeil de la mort. Après le grand Sabath, le temps de repos où toute l’Eglise est en attente, nous nous éveillons afin de célébrer le jour du Seigneur (dies domini).
Au petit matin, à la suite des femmes et des disciples témoins de la Résurrection, nous aurons la grâce, cette année, de pouvoir relire l’évènement de l’annonce de Pâques à la lumière de toute l’Ecriture. Nous allons ensemble, pas à pas, parcourir à nouveau ce chemin depuis le livre de la Genèse, pour assister à une création nouvelle avec le Christ ressuscité.
Depuis l’aurore de ce jour nouveau, nous savons que plus rien ne sera véritablement comme avant. La mort n’est plus le dernier mot de l’humanité : avec Celui qui a donné sa vie par amour pour nous, nous sommes déjà passés par la mort et la Résurrection. Avec tous les baptisés, nous allons revivre ce passage en figure avant notre Pâque définitive où, après le terme de notre vie terrestre, nous découvrirons Celui que nous avons cherché dans le service de nos frères.
Le dimanche de Pâques est, bien sûr, la source de tous nos dimanches où nous faisons mémoire du Christ ressuscité et présent à jamais dans notre humanité. Dans ce monde marqué par la souffrance physique et plus encore morale, en ces temps d’incertitude, nous laissons raviver en nous la présence vivifiante du Ressuscité. Depuis le jour de notre Baptême, nous sommes déjà ressuscités avec le Christ et tout notre pèlerinage terrestre nous est donné pour, à la fois, saisir ce mystère et révéler en actes au monde notre condition de ressuscité Nous aurons, bien sûr, à cœur d’annoncer cette bonne nouvelle : « Christ est ressuscité, Il est vraiment ressuscité ! ». Mais, au-delà des paroles révélées par toute notre vie, nous sommes véritablement une nouvelle création dans le Christ.
Nous le savons bien, si le Christ n’est pas ressuscité, notre foi est vaine. Jésus n’est pas, comme trop souvent aux yeux du monde, un simple maître de sagesse qui prononce des paroles formidables, Il est Dieu qui a pris chair dans notre humanité afin d’en signifier toute la grandeur et de prendre sur Lui le péché du monde qui conduisait à l’impasse de la mort. En habitant notre vie, Jésus nous rend capables de Dieu et donne à notre humanité cette disponibilité à vivre de ses dons.
Alors, en ce jour très saint, renouvelons en nous la grâce de notre baptême afin de devenir véritablement Celui que nous avons reçu : le Christ ressuscité. Alléluia !
Père Jean-Christophe VINOT
« Rameaux en mains » |
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Dimanche des Rameaux et de la Passion
Après une année de jachère, les rameaux ont reverdi dans nos mains afin de pouvoir acclamer le Seigneur qui entre dans sa Passion. Avec précaution et en étant attentifs à chacun, nous allons pouvoir revivre dans notre église ce qui constitue le coeur de notre foi.
Le dimanche des Rameaux et de la Passion est comparable à un grand porche par lequel nous accédons au déroulement des jours saints : « Ouvrez les portes, qu’Il entre le roi de gloire ! ». Oui, ouvrons la porte de notre maison afin que le Seigneur vienne y faire sa demeure. Rameaux en mains, à la suite des foules de Jérusalem, nous allons acclamer notre roi. Non pas souverain à la manière du monde, mais celui qui vient humblement chercher ceux qui étaient perdus. Nous rendons grâce pour Celui qui manifeste au monde la figure du Serviteur et qui nous invite à nous laver les pieds les uns les autres. Nous nous préparons à accueillir avec toujours plus de conscience Celui qui se livre en nos mains afin que, dans la communion, nous ne devenions qu’un avec Lui. Dans cet anéantissement du Dieu fait homme, c’est tout l’Amour inconditionnel qui nous est communiqué comme don de Vie.
Avec Jésus, nous marcherons vers sa Passion en regardant et en écoutant toute la bassesse du monde révélée par contraste avec Celui qui avance résolument et qui n’ouvre pas la bouche. Dans cet évènement du chemin de la croix, sont manifestés tous les drames auxquels nous sommes confrontés : incompréhension, mensonge, souffrance et enfin la mort que le Christ va habiter de sa présence. Jésus, Fils de Dieu, vient récapituler dans toute son existence tout ce qui constitue notre vie d’homme et de femme et nous orienter vers le Père.
Par ces rameaux que nous portons et dont les feuillages garderont leur verdeur, nous rappelons que la vie est plus forte que la mort. Nous proclamons que, de l’arbre sec de la croix, va sortir un surgeon de vie. Nos feuillages dérisoires sont signes d’espérance en la vie éternelle. Nous les placerons sur nos crucifix pour nous rappeler que le Christ déposé de la croix a jailli du tombeau et nous fait entrer dans la Résurrection. Nous irons porter ces rameaux sur les tombes afin de signifier notre foi en la vie plus forte que la mort et redire la permanence de notre prière pour nos défunts dans l’attente de la Résurrection.
Que cette grande semaine que nous allons vivre cette année, comme un don précieux, nous permette d’approfondir notre foi en Jésus ressuscité, de contempler la charité en acte du Christ qui nous incite à faire de même et à rayonner de l’espérance pour notre monde tenté par le repli sur soi. Seigneur, avec toi, nous désirons sortir de nos tombeaux, fais briller sur nous ta lumière.
« Mais Toi, Seigneur, ne sois pas loin :
ô ma force, viens vite à mon aide. » Psaume 21
Père Jean-Christophe VINOT
« Nous voudrions voir Jésus » |
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5ème dimanche de Carême
Comme il y a 2000 ans, dans la demande adressée à l’apôtre Philippe, cette question habite aujourd’hui le coeur de bien des hommes. Comme à l’époque du Christ, ce désir, parfois plein de curiosité, passe par bien des médiations.
Sur le chemin de Pâques, la Parole de Dieu lue en Eglise nous donne à percevoir ce Jésus de Nazareth qui se révèle au monde. Chaque dimanche au moins nous accueillons le Christ dans ce qu’Il dit et ce qu’Il réalise. Voir Jésus, c’est d’abord contempler sa réalité presque tangible dans les récits évangéliques. Prenons-nous le temps d’entrer dans la scène qui nous est décrite afin de nous rendre présent au récit transmis ? Regardons les personnes, replaçons les dans leur univers, écoutons les dialogues et situons-nous dans l’action décrite. Avec toute l’imagination que permet notre intelligence, nous pourrons alors voir Jésus et le comprendre dans toute son épaisseur humaine.
Nous avons soif de cette rencontre comme Jésus lui-même : « Donne-moi à boire ». A partir de notre regard contemplatif posé sur les textes de l’Evangile, la personne de Jésus, telle qu’elle nous est donnée à voir et à saisir par les récits évangéliques, prendra corps dans notre quotidien.
Voir Jésus, c’est aussi le chercher autour de nous, en tous ceux que nous côtoyons. Etre attentif à ce monde qui est le nôtre, c’est trouver les signes de la présence de Celui qui a tout donné et qui est au coeur de toute action désintéressée : « Où sont Amour et Charité, Dieu est présent ».
Mais, par-dessus tout, éclairés par la Parole qui nous donne à réaliser la réalité du Christ, nous le rencontrons dans son corps livré et son sang versé. Nous voyons l’accomplissement de cette Parole semée en pleine terre humaine et qui porte du fruit pour le salut de toute l’humanité toujours en recherche jusqu’à la fin des temps. « Si le grain de blé, tombé en terre, ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruits. » Dans quelques jours, nous allons revivre avec toute l’Eglise cet enfouissement du Christ dans les profondeurs de notre terre, ce moment où Il viendra rejoindre tous les morts, cette descente où Il ira chercher tous ceux qui restaient dans les ténèbres.
C’est à partir de ce grain tombé en terre que nous pourrons alors communier au Pain de Vie qui nous fera entrer dans la vie éternelle. Regardons en chaque Eucharistie Jésus qui a donné sa vie pour nous et entrons avec Lui dans cette action de grâce.
« Rends-moi la joie d’être sauvé ;
que l’esprit généreux me soutienne.
Aux pécheurs, j’enseignerai tes chemins ;
vers toi, reviendront les égarés. » Psaume 50
Père Jean-Christophe VINOT
« Réjouissez-vous ! » |
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4ème dimanche de Carême
En ce dimanche, cette invitation à la joie résonne fortement dans la liturgie. Sur notre chemin qui traverse le désert, nous percevons déjà le terme de notre pèlerinage de Carême. Au milieu de notre quarantaine, nous mesurons à la fois l’itinéraire que nous avons parcouru et, faisant le point, nous avançons résolument avec le Christ vers Jérusalem.
Déjà, nous avons mis à profit ces quelques semaines pour aller au désert dans le dépouillement de soi afin d’accueillir le Tout Autre et le tout proche, Dieu et mon prochain. Si ce n’est pas le cas, il est temps de reprendre notre boussole et de fixer la croix du Seigneur. Regardons ce Dieu élevé de terre, exposé au regard du monde comme signe de Salut pour tout homme.
Loin du désespoir et de la morosité, la liturgie nous invite à lire les signes de la présence de Dieu dans notre humanité. Au peuple de l’Alliance qui se morfondait dans sa condition d’exilé en terre païenne, un roi païen, Cyrus, est envoyé comme Sauveur et rappelle que l’action de Dieu passe par les évènements et les personnes les plus inattendues. Sur la croix, Jésus, exposé aux regards de tous comme le serpent de bronze au temps de Moïse, est assimilé à cette image de mort qui ouvrira à la guérison de ceux qui espèrent contre toute espérance.
Avec Jésus supplicié et offert en sacrifice, l’image de la mort ne conduit plus à une impasse mais à ce passage vers la lumière plus forte que toutes les œuvres de ténèbres. Les yeux fixés sur Jésus Christ, don d’Amour offert sur le bois, nous avançons vers Celui qui étend ses bras afin d’étreindre toute l’humanité.
Au milieu de notre monde en détresse se tient Celui qui nous est révélé dans les Ecritures et par tous les témoins du Christ, disciples missionnaires qui témoignent de sa présence. Si nous prenons le temps de nous arrêter, de regarder, d’écouter nos frères, nous serons émerveillés par cette charité en acte, révélée souvent dans les évènements les plus simples de la vie. La joie du disciple s’enracine dans cette perception de l’oeuvre de Dieu à travers le travail de l’homme. C’est à partir de là que nous pourrons changer notre regard qui ne sera plus celui du monde mais celui du disciple de l’Evangile. Loin des emballements médiatiques multipliant les sujets déroutants et polémiques, ouvrons nos yeux pour nous interroger sur nos relations quotidiennes et les replacer à la lumière de la vérité et de la fraternité. Là, nous serons des témoins et des porteurs de Celui qui est la véritable lumière.
« Dieu qui as réconcilié avec toi toute l’humanité en lui
donnant ton propre Fils, augmente la foi du peuple chrétien,
pour qu’il se hâte avec amour au-devant des fêtes pascales
qui approchent » Oraison du 4°dimanche de Carême
Père Jean-Christophe VINOT
« Quelle violence ! » |
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3ème dimanche de Carême
A la première lecture de l’Evangile de ce dimanche, où nous est relatée l’expulsion des vendeurs du Temple par Jésus, nous pourrions certainement réagir face à la violence du geste. Quelle est donc la cause de cette sainte colère ?
Dans le Temple de Jérusalem, lieu de culte unique afin d’adorer le seul et véritable Dieu – « Tu n’auras pas d’autres dieux en face de moi », nous rappelle le livre de l’Exode - s’étaient installés les marchands et les changeurs, commerces nécessaires pour le culte : l’offrande des victimes en sacrifice et l’argent qui avait cours dans l’enceinte sacrée. Ces commerces nécessaires avaient proliféré sous les portiques et, petit à petit, avaient débordé dans les cours, à la manière de nos terrasses de cafés qui, anciennement, restreignaient le passage des piétons sur nos trottoirs parisiens.
Finalement, le Temple de Jérusalem, conçu pour accueillir tous les hommes à la recherche du Dieu unique, n’aurait pu remplir son office. Jésus remet chacun à sa place. Le Temple est le lieu de la Rencontre, le terme des pèlerinages, la maison de prières…Ce qui concerne la foire aux bestiaux et les activités bancaires doit être ramené à de justes dimensions afin de ne pas empiéter sur l’espace liturgique.
Jésus s’emporte par passion, car il est lui-même ce nouveau Temple qui va accueillir tous les hommes. Et c’est bien par cet évènement qu’il annonce sa mort et sa résurrection. « Détruisez ce temple… ». La véritable violence de l’Evangile n’est pas tellement cette vision du Christ chassant les commerçants envahissants mais celle d’un Amour sans limite ni concession. La véritable violence est bien celle de la Croix où Jésus accepte d’être livré entre les mains des hommes et où toute la cruauté humaine se déchaîne autour de l’innocent.
A la suite des prophètes, les paroles du Christ sont sans concession car elles sont paroles de Dieu. Il n’y a pas de « oui mais » dans l’Evangile. Jésus nous indique la route à suivre et sa parole nous bouscule, nous heurte. Si elle nous dérange ainsi que ses attitudes, c’est qu’il y a certainement quelque chose à laisser convertir en nous. Parfois, nous risquons d’être encombrés, nous aussi, par bien des marchandises qui nous empêchent d’’être, par le Christ, Temple de l’Esprit. Le temps du Carême est le moment du tri nécessaire afin de mettre de côté ce qui nous alourdit et entrave notre marche avec le Christ.
Puissions-nous choisir à nouveau Dieu avec tous ceux qui s’avancent vers le Baptême et préparer notre coeur afin de témoigner de notre foi dans la nuit de Pâques et choisir la Vie.
« La loi du Seigneur est parfaite,
qui redonne vie ;
la charte du Seigneur est sûre,
qui rend sages les simples. » Psaume18b
Père Jean-Christophe VINOT
« Voici que nous montons à Jérusalem… (Mt 20,18) » |
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Le Carême, un temps pour renouveler notre foi, notre espérance et notre charité.
(Deuxième partie du message du pape François pour le Carême 2021)
2ème dimanche de Carême
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2. L’espérance, comme “eau vive” qui nous permet de continuer notre chemin
La Samaritaine à qui Jésus demande à boire au bord du puit ne comprend pas lorsqu’il lui dit qu’il peut lui offrir une “eau vive” (Jn 4, 10). Au début, elle pense naturellement à l’eau matérielle. Mais Jésus parle de l’Esprit Saint qu’il offrira en abondance dans le Mystère pascal et qui nous remplira de l’espérance qui ne déçoit pas. Lorsqu’il évoque sa passion et sa mort, Jésus annonce déjà l’espérance en disant : « Le troisième jour, il ressuscitera » (Mt 20, 19). Jésus nous parle de l’avenir grand ouvert par la miséricorde du Père. Espérer, avec lui et grâce à lui, c’est croire que l’histoire n’est pas fermée sur nos erreurs, nos violences, nos injustices et sur le péché qui crucifie l’Amour. Espérer c’est puiser le pardon du Père de son Cœur ouvert.
Dans le contexte d’inquiétude que nous vivons, où tout apparaît fragile et incertain, parler d’espérance pourra sembler provocateur. Le temps du Carême est un temps pour espérer, pour tourner de nouveau le regard vers la patience de Dieu qui continue de prendre soin de sa Création, alors même que nous l’avons souvent maltraitée (cf. Laudato si, n. 32, 33, 43, 44). C’est l’espérance en la réconciliation à laquelle Saint Paul nous exhorte avec passion : « Laissez-vous réconcilier avec Dieu » (2Co 5, 20). En recevant le pardon, dans le sacrement qui est au cœur de notre démarche de conversion, nous devenons, à notre tour, des acteurs du pardon. Nous pouvons offrir le pardon que nous avons nous-mêmes reçu, en vivant un dialogue bienveillant et en adoptant un comportement qui réconforte ceux qui sont blessés. Le pardon de Dieu permet de vivre une Pâque de fraternité aussi à travers nos paroles et nos gestes.
Pendant ce Carême, appliquons-nous à dire « des mots d’encouragements qui réconfortent qui fortifient, qui consolent, qui stimulent » au lieu de « paroles qui humilient, qui attristent, qui irritent, qui dénigrent » (Enc. Fratelli tutti [FR], n. 223). Parfois, pour offrir de l’espérance, il suffit d’être « une personne aimable, […], qui laisse de côté ses anxiétés et ses urgences pour prêter attention, pour offrir un sourire, pour dire une parole qui stimule, pour rendre possible un espace d’écoute au milieu de tant d’indifférence » (ibid., n. 224).
Dans le recueillement et la prière silencieuse, l’espérance nous est donnée comme une inspiration et une lumière intérieure qui éclaire les défis et les choix de notre mission. Voilà pourquoi, il est déterminant de se retirer pour prier (cf. Mt 6, 6) et rejoindre, dans le secret, le Père de toute tendresse.
Vivre un Carême d’espérance, c’est percevoir que nous sommes, en Jésus-Christ, les témoins d’un temps nouveau, dans lequel Dieu veut « faire toutes choses nouvelles » (cf. Ap 21, 1-6). Il s’agit de recevoir et d’offrir l’espérance du Christ qui donne sa vie sur la croix et que Dieu ressuscite le troisième jour : « Soyez prêts à répondre à qui vous demande à rendre raison de l’espérance qui est en vous » (1P 3, 15).
3. La charité, quand nous la vivons à la manière du Christ, dans l’attention et la compassion à l’égard de chacun, est la plus haute expression de notre foi et de notre espérance.
La charité se réjouit de voir grandir l’autre. C’est la raison pour laquelle elle souffre quand l’autre est en souffrance : seul, malade, sans abri, méprisé, dans le besoin… La charité est l’élan du cœur qui nous fait sortir de nous-mêmes et qui crée le lien du partage et de la communion. « Grâce à l’amour social, il est possible de progresser vers une civilisation de l’amour à laquelle nous pouvons nous sentir tous appelés. La charité, par son dynamisme universel, peut construire un monde nouveau, parce qu’elle n’est pas un sentiment stérile mais la meilleure manière d’atteindre des chemins efficaces de développement pour tous » (FT, n. 183).
La charité est don. Elle donne sens à notre vie. Grâce à elle, nous considérons celui qui est dans le manque comme un membre de notre propre famille, comme un ami, comme un frère. Le peu, quand il est partagé avec amour, ne s’épuise jamais mais devient une réserve de vie et de bonheur. Ainsi en fût-il de la farine et de l’huile de la veuve de Sarepta, quand elle offrit la galette au Prophète Elie (cf. 1R 17, 7-16). Ainsi en fût-il des pains multipliés que Jésus bénit, rompit et donna aux apôtres pour qu’ils les offrent à la foule (cf. Mc, 6, 30-44). Ainsi en est-il de notre aumône, modeste ou grande, que nous offrons dans la joie et dans la simplicité.
Vivre un Carême de charité, c’est prendre soin de ceux qui se trouvent dans des conditions de souffrance, de solitude ou d’angoisse à cause de la pandémie de la Covid-19. Dans l’impossibilité de prévoir ce que sera demain, souvenons-nous de la parole adressée par Dieu à son Serviteur : « Ne crains pas, car je t’ai racheté » (Is 43, 1), offrons avec notre aumône un message de confiance, et faisons sentir à l’autre que Dieu l’aime comme son propre enfant.
« Ce n’est qu’avec un regard dont l’horizon est transformé par la charité, le conduisant à percevoir la dignité de l’autre, que les pauvres sont découverts et valorisés dans leur immense dignité, respectés dans leur mode de vie et leur culture, et par conséquent vraiment intégrés dans la société » (FT, n.187).
Chers frères et sœurs, chaque étape de la vie est un temps pour croire, espérer et aimer. Que cet appel à vivre le Carême comme un chemin de conversion, de prière et de partage, nous aide à revisiter, dans notre mémoire communautaire et personnelle, la foi qui vient du Christ vivant, l’espérance qui est dans le souffle de l’Esprit et l’amour dont la source inépuisable est le cœur miséricordieux du Père.
Que Marie, Mère du Sauveur, fidèle au pied de la croix et au cœur de l’Église, nous soutienne par sa présence prévenante et que la bénédiction du Ressuscité nous accompagne dans ce chemin vers la lumière de Pâques.
« Voici que nous montons à Jérusalem… (Mt 20,18) » |
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Le Carême, un temps pour renouveler notre foi, notre espérance et notre charité.
1er dimanche de Carême
Chers Frères et Soeurs,
En annonçant à ses disciples sa Passion, sa mort et sa résurrection, accomplissant ainsi la volonté de son Père, Jésus leur révèle le sens ultime de sa mission et il les appelle à s’y associer, en vue du salut du monde.
En parcourant le chemin du Carême, qui nous conduit vers les célébrations pascales, nous faisons mémoire de Celui qui nous a aimés « devenant obéissant jusqu’à la mort et la mort de la croix » (Ph 2,8). Dans ce temps de conversion, nous renouvelons notre foi, nous puisons « l’eau vive » de l’espérance et nous recevons le coeur ouvert l’amour de Dieu qui fait de nous des frères et des soeurs dans le Christ. Dans la Nuit de Pâques, nous renouvellerons les promesses de notre baptême pour renaître en hommes et femmes nouveaux par l’intervention du Saint Esprit. L’itinéraire du Carême, comme l’itinéraire chrétien, est déjà entièrement placé sous la lumière de la résurrection, qui inspire les sentiments, les attitudes ainsi que les choix de ceux qui veulent suivre le Christ.
Le jeûne, la prière et l’aumône, tels que Jésus les présente dans sa prédication (cf. Mt 6, 1-18) sont les conditions et les expressions de notre conversion. Le chemin de la pauvreté et du manque (le jeûne), le regard et les gestes d’amour vers l’homme blessé (l’aumône), et le dialogue filial avec le Père (la prière), nous permettent d’incarner une foi sincère, une vivante espérance et une charité active.
1. La foi nous appelle à accueillir la Vérité et à en devenir des témoins, devant Dieu et devant tous nos frères et soeurs.
Pendant ce temps du Carême, recevoir et vivre la Vérité manifestée dans le Christ c’est avant tout se laisser toucher par la Parole de Dieu et qui nous est transmise, de générations en générations, par l’Eglise. Cette Vérité n’est pas une construction de l’esprit qui serait réservée à quelques intelligences supérieures ou séparées. Elle est un message que l’on reçoit et que l’on peut comprendre grâce à l’intelligence du coeur ouvert à la grandeur de Dieu qui nous aime, avant que nous-mêmes en ayons conscience. Cette Vérité c’est le Christ lui-même, qui, en assumant pleinement notre humanité, s’est fait Voie – exigeante, mais ouverte à tous – conduisant à la plénitude de la Vie.
Le jeûne, vécu comme expérience du manque, conduit ceux et celles qui le vivent dans la simplicité du coeur à redécouvrir le don de Dieu et à comprendre notre réalité de créatures à son image et ressemblance qui trouvent en lui leur accomplissement. En faisant l’expérience d’une pauvreté consentie, ceux qui jeûnent deviennent pauvres avec les pauvres et ils « amassent » la richesse de l’amour reçu et partagé. Compris et vécu de cette façon, le jeûne nous aide à aimer Dieu et notre prochain car, comme Saint Thomas d’Aquin l’enseigne, il favorise le mouvement qui amène à concentrer l’attention sur l’autre en l’identifiant à soi-même (cf. Enc. Fratelli tutti, n.93).
Le Carême est un temps pour croire, c’est-à-dire pour recevoir Dieu dans notre vie et pour le laisser “établir sa demeure” en nous (cf. Jn 14, 23). Jeûner consiste à libérer notre existence de tout ce qui l’encombre, même de ce trop-plein d’informations, vraies ou fausses, et de produits de consommation pour ouvrir la porte de notre coeur à celui qui vient jusqu’à nous, pauvre de tout mais « plein de grâce et de vérité » (Jn 1, 14) : le Fils du Dieu Sauveur.
Première partie du message du Saint-Père pour le Carême 2021
« Si tu le veux… » |
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6ème dimanche du temps ordinaire
Dimanche dernier, Jésus tendait la main vers la belle-mère de Pierre afin de la relever, elle qui restait gisante. Elle a saisi cette main secourable et Jésus l’a remise debout, lui redonnant sa place et toute sa dignité d’être « créé à l’image et à la ressemblance de Dieu ».
Aujourd’hui le Christ répond à la prière du lépreux, demande pleine de respect sans revendication :« Si tu le veux, tu peux me purifier » Qui donc, à part Dieu seul, est capable de purifier de ce terrible mal qu’est la lèpre, qui vient déformer l’homme et le conduire à la mort ? Pour les anciens, cette maladie était le signe du péché qui vient abîmer la création à l’image et à la ressemblance du Créateur et qui conduit à la mort.
Jésus, en se laissant toucher par cette humble prière, portée par la foi de cet homme qui reconnaît qui Il est en vérité, répond à l’attente inespérée de ce paria. En étendant la main vers le lépreux, puis en le touchant, Jésus va au-delà de ce qui est permis afin de montrer que Dieu va bien au-delà de ce que nous pouvons imaginer. En établissant ce contact physique avec le souffrant laissé pour compte, le Fils de l’homme se révèle à la fois dans sa divinité et comme Celui qui vient prendre sur lui le péché de l’homme. Tout au long de l’Evangile, les auteurs soulignent cette solidarité du Christ avec l’humanité et tout particulièrement avec les exclus de la société : publicains, prostituées, lépreux, possédés… Le Christ, avec une grande attention, vient rejoindre tous les laissés pour compte, tous les défigurés, afin de les remettre debout.
Au-delà du mal visible, se retrouve la défiguration du péché, ce qui nous empêche d’être véritablement nous-mêmes et qui nous exclut du travail de Dieu dans sa création.
En ce dimanche, des membres de notre communauté vont recevoir l’onction des malades. Dans la situation qui est la leur, dans un sentiment de faiblesse parfois renforcée par la maladie, nos frères et soeurs demandent d’être touchés par le Christ, comme dans l’Evangile. Jésus vient prendre sur Lui le poids de la souffrance pour que nous fassions l’expérience de son compagnonnage et de la force qu’Il peut nous transmettre afin que nous puissions traverser les épreuves.
Ce sacrement demandé et qui sera donné au cours de la messe de 11h, est aussi une grâce pour toute notre communauté car, pour porter les membres malades de notre corps, nous avons besoin chacun de la grâce de Dieu. Préparons notre coeur en priant les uns pour les autres afin d’être toujours renouvelés par le don de Dieu.
« Père tout puissant, éternelle guérison de ceux qui croient en toi,
nous te prions pour nos frères, éprouvés par la maladie.
Qu’ils retrouvent la santé, qu’ils reprennent leur vie normale
et qu’ils puissent, avec un coeur renouvelé, te rendre grâce dans l’assemblée
de tes fidèles.
Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen. »
« …tu peux me purifier ».
Père Jean-Christophe VINOT
« Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Evangile ! » |
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5ème dimanche du temps ordinaire
Cette exclamation de l’apôtre Saint Paul vient retentir à nos oreilles ce dimanche. L’apôtre des nations nous redit le coeur de son appel et de cette mission qui est celle des apôtres envoyés en avant du Christ pour dire et accomplir ce que Lui a proclamé et réalisé.
Le désir de l’apôtre est de porter l’Evangile à ceux qui l’attendent, cette Bonne Nouvelle qu’il ne peut garder pour lui seul, après la rencontre avec le Christ qui a bouleversé sa vie.
Cette Bonne Nouvelle, nous y assistons en regardant l’Evangile qui nous est proposé dans cette journée à Capharnaüm. Là, Jésus guérit, relève, expulse les démons et, présent à chacun, il ne cesse, dans sa prière nocturne, de présenter tout homme à son Père.
Encore aujourd’hui, dans le « capharnaüm » de notre monde, l’Eglise demeure le signe visible, le sacrement du Salut. Nous recevons notre guérison dans les sacrements et nous participons, depuis notre baptême, à la vie du Ressuscité. Avons-nous conscience de cet Evangile, prenons-nous le temps de partager avec nos frères ce que représente cette bonne nouvelle pour nous ? Est-elle simplement une belle histoire, ou prenons-nous le temps d’accueillir le don de Dieu et de rendre grâce ?
Le Fils de Dieu plongé dans notre pâte humaine remet l’humanité debout et pour cette oeuvre de recréation, où l’homme se rend disponible à l’action de Dieu, il rend grâce dans sa prière : « Père je te rends grâce ! » Avons-nous cette capacité à entrer dans la prière du Christ, dans cette louange incessante tournée vers son Père ?
Bientôt, le temps du Carême nous sera donné comme un temps de grâce afin de retrouver le chemin qui, avec le Christ, nous conduira au Père. Préparons-nous à ce temps qui peut nous sortir de notre ordinaire et nous ouvrir à d’autres horizons où notre seule vue à long terme s’enracine dans l’espérance que le Christ est venu semer dans notre monde. Prenons le temps de nous préparer avec le Christ qui priait dans les endroits déserts afin de renouveler notre adhésion à notre baptême et de recréer en nous cette vocation à être des disciples missionnaires.
Le Christ proclamait la Bonne Nouvelle de l’accomplissement de l’Ecriture, « Aujourd’hui cette Parole s’accomplit ». Serons-nous témoins de la réalisation des promesses dans notre vie ? En vivant dans la familiarité du Christ, nous pourrons alors porter notre attention à ceux qui attendent, des frères et des soeurs sur notre route, une parole, un geste, signe de notre adhésion à la Bonne Nouvelle. Ainsi pourrons-nous découvrir que, dans cette transmission, réside la véritable joie. Alors, heureux serons-nous et encore plus ceux que nous aurons rejoints et éclairés à la suite du Christ Jésus ! Heureux sommes-nous d’être invités au repas du Seigneur ! Saurons-nous relayer cette invitation, bien sûr avec toute l’attention et la sécurité requise, en cette période troublante qui aspire à la Paix ?
« Il est bon de fêter notre Dieu,
il est beau de chanter sa louange :
il guérit les coeurs brisés
et soigne leurs blessures. » (Psaume 146).
Père Jean-Christophe VINOT
Aujourd’hui écouterez-vous sa Parole ? |
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4ème dimanche du temps ordinaire
Le psalmiste nous interroge en ce premier jour de la semaine, comme en prolongation du dimanche de la Parole. Avons-nous pris, cette semaine, le temps de l’écoute de la Parole de Dieu, celle qui résonne avec tant de force dans l’Evangile ?
Les contemporains du Christ étaient frappés par l’autorité de sa Parole. Jésus parle, et ce qu’il dit se réalise, Il ouvre la bouche pour recréer l’homme à l’image et à la ressemblance de Dieu, les mots qu’Il prononce atteignent le cœur de l’homme et procure la guérison. Ce ne sont pas des paroles en l’air, c’est Dieu lui-même qui nous parle à travers tous les évènements de notre vie, nos rencontres, nos joies et nos détresses.
Les Evangélistes nous ont transmis les Paroles du Christ que les témoins ont reçues, qu’ils ont gardées dans leur mémoire et qui ont poursuivi leur chemin dans leur cœur. Après l’émerveillement et l’action de grâce pour ces paroles données au monde, est venu le temps de la maturation. Les hommes et les femmes, à travers leur vie spirituelle, ont réalisé que ces phrases n’étaient pas pour un temps et une situation particulière, mais que Dieu nous parlait aujourd’hui. Le Seigneur nous rejoint dans notre quotidien si nous prenons le temps de nous arrêter auprès de Lui.
Prenons le temps d’ouvrir nos Bibles afin de méditer ces textes qui nous ont été transmis. Bien sûr, après le temps de l’étude, il est important de nous redire que Dieu continue à nous parler : « Parle, Seigneur, ton serviteur écoute » et que cette parole doit pouvoir porter du fruit si elle est fortement enracinée dans la bonne terre de notre vie.
La Parole de Dieu nous interroge sur nos comportements humains, comme autant de rappels, pour savoir si nous sommes dans une totale cohérence dans nos rapports à Dieu et à nos frères. Jésus parlait avec autorité, dans ce sens premier du terme, qui est une invitation à la croissance, à grandir avec la grâce de Dieu. Si le Christ réalise pleinement ce qu’Il dit par ses Paroles et dans ses actes, Il nous donnera la capacité de faire de même si nous sommes fidèles à la véritable source. La Parole est dans ton cœur et sur tes lèvres, nous rappelle l’Ecriture, afin que nous puissions exprimer ce trésor reçu, médité et qui jaillit comme une prière tournée vers le monde.
En ces temps incertains, il est précieux de pouvoir retourner à ce qui peut structurer notre vie et reconstruire notre quotidien sur les fondations que Dieu nous transmet depuis des siècles à travers les prophètes et le Verbe qui est venu planter sa tente parmi nous. Dans la continuité de la Révélation et à l’écoute de nos pères dans la Foi, soyons toujours attentifs à cette prière que nous pouvons faire nôtre afin d’être disponibles à l’action de Dieu dans nos vies.
« Écoute, Israël : tu n’auras pas d’autre Dieu que moi.
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force.
Ces paroles que je te donne aujourd’hui resteront dans ton cœur.
Tu les rediras à tes fils, tu les répéteras sans cesse, à la maison ou en voyage, que tu sois couché ou que tu sois levé… ; » (Dt 6, 4-7).
Qu’en communion avec le Christ, notre écoute soit toujours plus attentive afin d’accueillir la Parole en acte !
Père Jean-Christophe VINOT
DIMANCHE DE LA PAROLE DE DIEU |
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3ème dimanche du temps ordinaire
[…] 3. J’établis donc que le IIIe Dimanche du Temps Ordinaire soit consacré à la célébration, à la réflexion et à la proclamation de la Parole de Dieu. Ce dimanche de la Parole de Dieu viendra ainsi se situer à un moment opportun de cette période de l’année, où nous sommes invités à renforcer les liens avec la communauté juive et à prier pour l’unité des chrétiens. Il ne s’agit pas d’une simple coïncidence temporelle : célébrer le Dimanche de la Parole de Dieu exprime une valeur œcuménique, parce que l’Écriture Sainte indique à ceux qui se mettent à l’écoute le chemin à suivre pour parvenir à une unité authentique et solide. […]
4. Le retour du peuple d’Israël dans sa patrie, après l’exil babylonien, fut marqué de façon significative par la lecture du livre de la Loi. La Bible nous offre une description émouvante de ce moment dans le livre de Néhémie. Le peuple est rassemblé à Jérusalem sur la place de la Porte des Eaux à l’écoute de la Loi. Dispersé par la déportation, il se retrouve maintenant rassemblé autour de l’Écriture Sainte comme s’il était « un seul homme » (Ne 8, 1). À la lecture du livre sacré, le peuple « écoutait » (Ne 8, 3), sachant qu’il retrouvait dans cette parole le sens des événements vécus. La réaction à la proclamation de ces paroles fut l’émotion et les pleurs : « Esdras lisait un passage dans le livre de la loi de Dieu, puis les lévites traduisaient, donnaient le sens, et l’on pouvait comprendre. Néhémie le gouverneur, Esdras qui était prêtre et scribe, et les lévites qui donnaient les explications, dirent à tout le peuple : « Ce jour est consacré au Seigneur votre Dieu ! Ne prenez pas le deuil, ne pleurez pas ! » Car ils pleuraient tous en entendant les paroles de la Loi. […] Ne vous affligez pas : la joie du Seigneur est votre rempart ! » (Ne 8, 8-10).
Ces mots contiennent un grand enseignement. La Bible ne peut pas être seulement le patrimoine de quelques-uns et encore moins une collection de livres pour quelques privilégiés. Elle appartient, avant tout, au peuple convoqué pour l’écouter et se reconnaître dans cette Parole. Souvent, il y a des tendances qui tentent de monopoliser le texte sacré en le reléguant à certains cercles ou groupes choisis. Il ne peut en être ainsi. La Bible est le livre du peuple du Seigneur qui, dans son écoute, passe de la dispersion et de la division à l’unité. La Parole de Dieu unit les croyants et les rend un seul peuple. […]
Que le Dimanche de la Parole de Dieu puisse faire grandir dans le peuple de Seigneur la religiosité et l’assiduité familière avec les Saintes Écritures, comme l’auteur sacré enseignait déjà dans les temps anciens
« Elle est tout près de toi, cette Parole,
elle est dans ta bouche et dans ton cœur,
afin que tu la mettes en pratique » (Dt 30, 14).
Extraits de la Lettre Apostolique « Aperuit Illis »,
30 septembre 2019, du pape FRANÇOIS
« Parle, Seigneur, ton serviteur écoute » |
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2ème dimanche du temps ordinaire
Dans notre vie, le Seigneur ne cesse pas de s’adresser à nous. En sommes-nous pleinement conscients ? Dans l’Ecriture, nous entendons de nombreux récits de vocations, d’appels à suivre le Seigneur, à se laisser guider, dérouter, conduire vers des horizons nouveaux. Pas plus que le jeune Samuel, dans le silence de la nuit, nous ne sommes habitués à entendre une voix qui nous conduit tout d’abord à nous interroger : est-ce bien à moi que l’on s’adresse ? Puis à se mettre en route afin de pouvoir clarifier le message auprès de celui qui pourra m’accompagner.
Pour beaucoup d’hommes et de femmes, il n’y a pas eu de voix venue du ciel mais la conviction intime que telle ou telle Parole de Dieu résonne en moi comme une interrogation pour ma propre vie. Dieu vient toujours nous chercher là où ne nous y attendions pas. Parfois, c’est comme une fulgurance, un coup de foudre, où la personne concernée laisse tout pour suivre Jésus ; le plus souvent c’est un chemin laborieux où nous risquons de refuser l’évidence.
« Venez et vous verrez », telle est la Parole du Christ adressée aux disciples de Jean le Baptiste, sur la rive du lac de Tibériade. Telle est cette Parole qui accompagne notre vie, tout particulièrement depuis notre baptême, depuis ce jour où nous sommes entrés dans cette relation personnelle à notre Seigneur.
Dieu parle toujours aux hommes, mais il convient pour cela d’entrer dans une attitude d’écoute et de redécouvrir peut-être la vertu du silence au cœur de notre grande métropole. Parfois le silence nous effraie, comme un vide insupportable qu’il faut à tout prix remplir par des sons, des écrans ou de l’agitation. Acceptons-nous de nous arrêter afin de disposer tout notre être à cette rencontre ? Pour certains, la crise sanitaire a permis de revisiter les ordres de priorité, de faire des choix, de revenir à l’essentiel dans les relations humaines et dans notre rapport à Dieu. Nous avons retrouvé le chemin de la prière en écoutant la Parole de Dieu. Quel message pour moi aujourd’hui ? Comment ce passage de l’Ecriture m’invite-t-il à reconsidérer mon existence et à me laisser modeler par l’action de l’Esprit Saint ?
Si Dieu nous parle aujourd’hui comme hier, il nous faut pouvoir vérifier cet appel afin de ne pas demeurer dans le subjectif. Pour cela, il convient de sortir de ce rapport parfois trop fréquent entre le moi et mon Dieu. C’est par l’accompagnement spirituel, la participation à un groupe d’échange et d’approfondissement, que nous pourrons véritablement formuler la réponse que Dieu attend de nous. Sortons de nos solitudes pour, en Eglise, accueillir la Parole de Dieu dans l’écoute attentive, le partage fraternel et la prière commune. Tout cela, nous sommes, bien sûr, appelés à le vivre et à le déployer en nous dans chaque Eucharistie.
Alors, avec le psalmiste, nous pourrons mettre en pratique ces paroles :
« Vois, je ne retiens pas mes lèvres, Seigneur, tu le sais.
J’ai dit ton amour et ta vérité à la grande assemblée. » Psaume 39
Père Jean-Christophe VINOT
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Message du 18 mai 2020 | |
Lettre du pape François | |
Prière à Sainte Geneviève | |
Prière du 13 avril 2020 |